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 Tchernobyl, 20ans après, encore des morts...

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pascale
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pascale


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MessageSujet: Tchernobyl, 20ans après, encore des morts...   Tchernobyl, 20ans après, encore des morts... EmptyJeu 20 Avr 2006 - 16:53

Mardi soir sur ARTE, un magazine sur la catastrophe de Tchernobyl, montrait à quel point les pays d'europe étaient touchés, toujours 20 ans après.

En Biélorussie, des tas d'enfants de moins de 10 ans sont condamnés à brève échéance, victimes des conséquences de la radioactivité.

Les samy (lapons) doivent renoncer à consommer les rennes d'élevage, etc...

Mais surtout, il apparaît que les autres pays refusent de prendre en compte les risques d'accidents, affirmant que leurs installations en sont à l'abri.
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jemrobe
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MessageSujet: Re: Tchernobyl, 20ans après, encore des morts...   Tchernobyl, 20ans après, encore des morts... EmptyJeu 20 Avr 2006 - 19:38

Tchernobyl, 20ans après, encore des morts... Tchernobyl1
Tchernobyl, 20ans après, encore des morts... Tchernobyl2

Selon un rapport indépendant, les chiffres de l'ONU sur les victimes de Tchernobyl ont été sous-estimés
LEMONDE.FR | 07.04.06

L'organisation internationale "Médecins pour la prévention de la guerre nucléaire" (IPPNW) a estimé, jeudi 6 avril, que le bilan et les prévisions de l'ONU sur la catastrophe nucléaire de Tchernobyl étaient "sous-estimés" et a appelé à plus de transparence sur le sujet. Le rapport de l'ONU, publié en septembre 2005 (soit quelques mois avant le 20e anniversaire de Tchernobyl, le 26 avril), avait attribué à la catastrophe moins de cinquante morts directes à la date de fin juin 2005. "Ces chiffres sont sous-estimés et absolument faux", a critiqué Angelika Claussen, présidente de la section allemande de l'IPPNW.


A l'occasion de la présentation de son propre rapport sur les "Conséquences de Tchernobyl sur la santé" réalisé avec la "Société pour la protection contre les rayonnements" (GSF), l'IPPNW ne prétend pas vouloir présenter des chiffres absolus, "impossibles à obtenir pour des raisons de méthode". Il s'agit plutôt de "donner un ordre de grandeur des dommages" causés par Tchernobyl, a souligné Mme Claussen. Dans son rapport, l'organisation demande à la communauté internationale "l'accès illimité des citoyens intéressés aux données sur la catastrophe de Tchernobyl", "l'abandon des centrales nucléaires" et une aide "efficace et sur le long terme" aux personnes tombées malades à la suite des radiations dans la région de Tchernobyl.

"UNE MENTALITÉ DE VICTIME"

Selon cette étude reposant sur l'évaluation d'expertises existantes, "plus de 10 000 personnes [seraient] atteintes d'un cancer de la thyroïde et 50 000 cas supplémentaires [seraient] attendus à l'avenir". De son côté, l'ONU fait état de "quelque 4 000 cas de cancer de la thyroïde" imputables à la contamination résultant de l'accident. "En Europe, il y a eu 10 000 malformations chez les nouveaux-nés en raison de Tchernobyl et 5 000 décès chez les nourrissons", affirme l'IPPNW. Par ailleurs, "plusieurs centaines de milliers de membres des équipes d'intervention [sur le site] sont de nos jours malades des suites des radiations, plusieurs dizaines de milliers sont morts", poursuit l'organisation.

"Il est très cynique de reprocher aux personnes en Ukraine, en Biélorussie et en Russie une mentalité de victime et de leur recommander de mieux se nourrir et d'avoir un style de vie plus sain", a affirmé Mme Claussen. En effet, selon le rapport de l'ONU, la population locale "a tendance à mettre tous les problèmes de santé sur le compte de l'exposition aux rayonnements" et "à supposer que les décès imputables à l'accident de Tchernobyl étaient beaucoup plus nombreux qu'ils ne le sont réellement". Réconfortés par le rapport onusien, les académiciens russes continuent de nier l'ampleur de la catastrophe, provoquant la colère des victimes et des écologistes.

UN ANNIVERSAIRE POLÉMIQUE

L'explosion le 26 avril 1986 du quatrième réacteur de la centrale de Tchernobyl (Ukraine, à l'époque république soviétique) "n'est pas une catastrophe, ni même un accident technique grave si l'on juge d'après le nombre de victimes", estime Léonid Bolchov, directeur d'un institut sur l'énergie atomique à l'Académie des sciences. "Les conséquences de Tchernobyl prouvées scientifiquement sont bien limitées : 47 secouristes sont morts des suites de l'exposition aux radiations et neuf enfants de cancers de la thyroïde", souligne le responsable en reprenant le rapport de l'ONU.

L'académicien Léonid Iliine, directeur de l'Institut étatique de biophysique, qui avait déconseillé en 1986 aux autorités ukrainiennes d'évacuer Kiev, distante de 70 kilomètres, alors qu'il y avait une menace d'une nouvelle explosion, pense, vingt ans plus tard, que l'histoire lui a donné raison. Son seul regret ? que les hommes politiques ne l'aient pas écouté quand il avait proposé de "réduire les avantages" sociaux des liquidateurs, ces pompiers, soldats, ouvriers envoyés nettoyer le site après la catastrophe dans des conditions de sécurité dérisoires. Scandalisés par ces propos, les écologistes et les victimes de la catastrophe ont dénoncé mercredi une campagne destinée à faire oublier, selon eux, la plus grave catastrophe de l'histoire du nucléaire civil. "Tchernobyl sombre dans l'oubli en Russie, qui a de grandes ambitions nucléaires", déplore Viatcheslav Grichine de l'Union Tchernobyl, principale organisation des liquidateurs. Selon lui, sur 600 000 liquidateurs envoyés d'Ukraine, de la Russie et de Biélorussie, "25 000 sont morts et 70 000 restés handicapés en Russie, en Ukraine les chiffres sont proches et en Biélorussie 10 000 sont morts et 25 000 handicapés".

"UN SOUTIEN IDÉOLOGIQUE"

La branche russe de Greenpeace a pour sa part vilipendé le rapport de l'ONU qui "a pour objectif de soutenir idéologiquement le programme de construction de 40 nouveaux réacteurs nucléaires en Russie d'ici à 2030". Le rapport "fait partie d'une opération de relations publiques afin de rendre moins aigu le problème [de Tchernobyl] aux yeux de l'opinion alors que 70 à 80 % des Russes s'opposent à la construction de centrales nucléaires près de chez eux", a déclaré le responsable de Greenpeace Russie, Vladimir Tchouprov. Selon l'organisation écologiste, qui cite une étude du centre d'expertise écologique indépendante de l'Académie des sciences, 67 000 personnes sont mortes en Russie entre 1990 et 2004 des suites de Tchernobyl.

Lioudmila Komogortseva, présidente de la commission écologique de l'assemblée régionale de Briansk, la région russe la plus touchée par la radioactivité, a pour sa part déploré que plusieurs programmes d'approvisionnement des écoles en produits alimentaires et eau non contaminés ne soient plus financés depuis plusieurs années. Selon elle, 2 700 cas de cancers de la thyroïde ont été enregistrés entre 1991 et 2003 dans cette région, dont 290 cas chez des personnes qui étaient enfants au moment de la catastrophe. Des académiciens russes ont eux parlé mardi de seulement 226 cas répertoriés au total dans la région de Briansk.
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MessageSujet: Re: Tchernobyl, 20ans après, encore des morts...   Tchernobyl, 20ans après, encore des morts... EmptyVen 21 Avr 2006 - 8:18

Il est d'autant plus vicieux, révoltant et lâche de demander à ces populations de mieux se nourrir, qu'elles vivent dans des pays où la chute du mur n'a pas apporté le bonheur escompté...
Les salaires ne sont pas encore toujours versés, le travail manque, la rudesse de la vie est écrasante, tout concoure à permettre à un tout petit nombre de se nourrir sainement, si la solution est seulement là!

TCHERNOBYL, là où l'orgueil mâtiné de bêtise, ajoutés aux intérêts donne la plus pitoyable des leçons Sad
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MessageSujet: Re: Tchernobyl, 20ans après, encore des morts...   Tchernobyl, 20ans après, encore des morts... EmptyLun 24 Avr 2006 - 9:32

Tchernobyl n'en finit pas d'irradier
Vingt ans après l'explosion d'un réacteur nucléaire en Ukraine, la population restée dans la région paie le prix fort de la radioactivité.

Source "Libé" du lundi 24 avril 2006




À une centaine de kilomètres de Tchernobyl, Novozybkov est une ville russe de 50 000 habitants très soignée, avec ses grandes églises bleues ou jaunes, ses maisons repeintes à chaque printemps... et ses enfants malades. Rebaptisée «capitale du Tchernobyl russe», cette charmante petite ville de province fondée par des vieux-croyants en 1701 est officiellement toujours considérée comme «zone à évacuer», avec un niveau de contamination entre 15 et 40 curies au kilomètre carré. Si quelques familles sont parties, le gros de la population, qui n'avait nulle part où aller, paie aujourd'hui le prix de la radioactivité, dans l'indifférence des autorités russes et du reste du monde.

Cancer de la thyroïde, tumeur au cerveau, leucose, malformations congénitales, anémie, retards de croissance, cataractes, perturbations psychiques, épilepsie, retard mental... L'air las, le directeur de la clinique pour enfants de Novozybkov, Valeri Prikhodko, feuillette ses statistiques. «Dans la région, nous diagnostiquons 3 434 maladies par an pour 1 000 enfants, contre une moyenne de 2 103 pour 1 000 en Russie, résume-t-il. A l'hôpital, nous soignons une soixantaine d'infections de la thyroïde par an. Nous avons eu 81 goitres nodulaires en 2005, 16 cancers de la thyroïde, 13 tumeurs du cerveau...» Seuls les cancers de la thyroïde sont reconnus comme liés à Tchernobyl, et refuser de reconnaître la cause des autres maladies permet aux autorités de ne pas trop s'inquiéter. La petite clinique de Valeri Prikhodko manque de tout, mais des dessins d'enfants égayent les murs : «C'est pour cacher les écailles de la peinture», explique-t-il. Comme médecin chef, il touche un salaire de 3 700 roubles par mois (environ 110 euros), plus une indemnité de 560 roubles par mois (environ 17 euros) comme tous les habitants de la «zone d'évacuation». A ce tarif, les travailleurs qualifiés ne se bousculent pas et la polyclinique a six postes de médecins non pourvus. «Seuls les fatalistes sont finalement restés ici.», soupire-t-il.

Devant l'hôpital de Novozybkov, Viatcheslav, 19 ans, fume cigarette sur cigarette et murmure d'une voix cassée : «Je suis hospitalisé pour la cinquième fois, pour une laryngite.» Né en février 1987, neuf mois après l'explosion de Tchernobyl, Viatcheslav est régulièrement hospitalisé depuis l'âge de 14 ans. «C'est pas de chance d'être né ici, mais que voulez-vous y faire ?» résume-t-il, maigre et extrêmement pâle. «Tout le monde nous a oubliés», complète Vera, mère de deux garçons de 12 et 6 ans : l'aîné a une maladie de la cornée et a déjà pratiquement perdu un oeil, le petit enchaîne les infections. «Je sais bien que tout ça est lié aux radiations. Nous servons de cobayes, ici, accuse sa mère, mais où aller ? Personne ne nous attend ailleurs.»

Déglingués. Quand d'ordinaire en Russie les autorités ont plutôt tendance à assurer que tout va pour le mieux, à Novozybkov, la radioactivité a aussi rongé toutes les pudeurs : «Imprimez notre numéro de compte dans votre journal !» implore le médecin chef de l'hôpital, Serguei Boury, faisant visiter sa détresse : un bâtiment construit en 1927 dont le toit a déjà failli tomber sur les malades, des lits déglingués et des appareils qui semblent dater d'avant la révolution. A part quelques lits allemands d'occasion et quelques savants venus faire des relevés, l'hôpital dit n'avoir guère vu la trace de la solidarité internationale. Il s'inquiète aussi surtout pour les enfants de la région. «Nous avons aujourd'hui un taux de malformations congénitales de 238 pour 1 000 enfants ­ contre 62 pour 1 000 en 1985 ­, avec beaucoup d'anomalies des organes sexuels et du système nerveux», expose-t-il. «D'une façon générale, les enfants nés après Tchernobyl ont une immunité bien plus basse que la normale, ils développent toutes sortes de maladies, y compris des maladies de vieux comme la cataracte. Leurs os sont moins solides : ils se fracturent pour un rien et mettent énormément de temps à se ressouder.»

Le gouvernement russe cherche «à refermer le problème de Tchernobyl», résume le médecin chef de la région de Novozybkov, Valeri Vassilevitski. «Depuis 1994, il n'y a pratiquement plus de financement pour réhabiliter notre région, acheter des engrais qui absorbent le césium, nettoyer les écoles, asphalter les routes, raccorder les maisons au gaz pour éviter que les habitants ne se chauffent au bois», raconte-t-il. Du coup, la contamination ne baisse plus. «Nous étions à 15,72 curies au kilomètre carré en 1991, et nous sommes maintenant encore à 13,63 curies. La plupart des gens s'irradient aujourd'hui en mangeant des produits contaminés, lait, champignons, baies et poissons, parce qu'ils n'ont pas les moyens de manger autre chose.» Les laborantines de Novozybkov, chargées de contrôler la radioactivité des produits locaux sur des machines préhistoriques, avouent qu'il leur arrive de mesurer des échantillons de lait qui montent à plus de 1 000 becquerels par litre, quand la norme russe est à 320.

Record. «Nous avons des quartiers où la radioactivité atteint encore 100 curies au kilomètre carré», lance le maire de Novozybkov, Ivan Nesterov, comme d'autres énonceraient un record de production. «Les habitants auraient dû être évacués et relogés depuis longtemps, mais le gouvernement fédéral ne nous en donne pas les moyens», explique-t-il, assis sous la photo, réglementaire en Russie, de Vladimir Poutine. «Mais qu'attendre d'autre dans un pays où on laisse mourir plus d'un million de personnes par an ?» interroge-t-il, faisant allusion à l'alcoolisme et au manque général de soins qui tuent des centaines de milliers de Russes chaque année. Lui-même qui dénonce l'oubli de Moscou est d'ailleurs le premier à vanter la façon dont il a développé et embelli sa «zone d'évacuation» ces dernières années, construit une école, une maison de la culture, des immeubles et des cottages...

Briques et petit bois. Dans le village voisin de Vieux-Vychkov, qui aurait aussi dû être évacué d'urgence, des réfugiés d'Asie centrale ont été invités à prendre la place des quelques familles parties. «Mes parents ont obtenu une maison et touchent les indemnités de vie dans une région contaminée, à condition qu'ils travaillent au kolkhoze», raconte une jeune Kazakhe, arrivée en 1995 dans la région. Un peu plus loin, le village de Sviatsk vient enfin d'être évacué, mais des ouvriers sont en train de démonter les briques des maisons pour les emporter ailleurs et brûlent du petit bois pour se réchauffer. «C'est bien payé, 300 roubles [environ 9 euros] la journée», expliquent-ils. N'est-ce pas dangereux de travailler dans une zone d'évacuation ? «Mais non, assurent-ils. Vous voyez des radiations quelque part ici, vous ?»

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MessageSujet: Re: Tchernobyl, 20ans après, encore des morts...   Tchernobyl, 20ans après, encore des morts... EmptyLun 24 Avr 2006 - 11:33

J'attends fébrilement de regarder le documentaire diffusé 2 fois de suite cette semaine! affraid
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MessageSujet: Re: Tchernobyl, 20ans après, encore des morts...   Tchernobyl, 20ans après, encore des morts... EmptyMer 3 Mai 2006 - 12:55

Ben j'ai vu affraid

J'ignorais qu'au départ il s'agissait d'une expérience...
La gigantesque protection qui a enfoui la béance de l'explosion était censée avoir une efficacité de 30 ans!
20 ans ont passé, mais le pays n'a plus d'argent pour faire des travaux.
C'est Hans Blick, scientifique immédiatement consulté au moment de l'accident qui fait actuellement une collecte pour réunir les fonds.

Ce sujet est tout bonnement effrayant.
Conforme en tous points à un scénario catastrophe de science-fiction.
C'est terminator avec les machines en moins.

S'endormir dans la douce béatitude d'un soir...et se réveiller en enfer! affraid
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