Le Vicomte, l'Islam et la République Française...

Ça va voler haut le débat d'ici 2007, en tout cas c'est bien parti :

Philippe de Villiers a indiqué, dimanche 23 avril, lors du Grand rendez-vous Europe1-TV5Monde-Le Parisien/Aujourd'hui en France que "l'islam n'est pas compatible avec la République".
Philippe de Villiers qui dénonce dans un livre "l'islamisation" de la France", a indiqué dimanche "qu'il y a des musulmans modérés, c'est même l'immense majorité mais je ne crois pas qu'il y ait un islam modéré".
"Je crois, a-t-il ajouté, que l'islam n'est pas compatible avec la République", en raison des "trois principes (de l'islam) : l'ouma, la charia, et enfin le djihad".

À qui la prochaine surenchère ?

Le p'tit nicolas qui reprenait un slogan FN!
Il est un peu maladroit ce garçon...

Ils sont où les intellectuels qui ont assez d'intelligence et de culture pour rappeler aux hommes politiques qu'ils marchent à côté de leurs pompes?

 quand l'euthanasie pour arrêter la souffrance des hommes politiques. Ca doit faire mal d'être aussi con.

Il n'y a pas une île française au milieu du pacifique pour les renvoyer chez eux ?

abuzin

La course au pouvoir, ça doit être hormonal, ça aussi!!!
Forcément!

En même temps, si Sarko s"autorise" ce registre, c'est qu'il est parfaitement conscient de la portée soulageante d'une telle phrase!

Les gens vont moins culpabiliser de flirter avec cette forme de racisme ambiant.
Lui, sait parfaitement que sa petite phrase ne veut rien dire. Personne ne partira, parce que personne n'en a les moyens et rien ne sera résolu en terme d'immigration. Mais le peuple est content, il se sent compris??!!

Quant au vicomte, lui, je crois qu'il a vraiment peur de l'islam parce qu'il pense que seul le Dieu catholique peut apporter le salut!

pascale a écrit:

Quant au vicomte, lui, je crois qu'il a vraiment peur de l'islam parce qu'il pense que seul le Dieu catholique peut apporter le salut!

Le salut de son âme ET des électeurs piqués au borgne vieillissant.

Philippe de Villiers a écrit:

"Je crois que l'islam n'est pas compatible avec la République", en raison des "trois principes (de l'islam) : l'ouma, la charia, et enfin le djihad"

Il a dû s'inspirer des pirates de l'Islam. Ils pensent l'Islam et agissent exactement comme lui.

- Exclusion de ceux qui ne pensent pas comme lui.
- Interprétation abusive des lois et imposition de celles-ci à ceux qui ne sont pas de son clan.
- La guerre aux autres, mais surtout pas à sa propre médiocrité.

Berlusconi a failli gagner. Les politiques l'ont bien compris. Cette utilisation de la peur de l'autre par les médias et les politiques va nous mener droit dans le mur. Philippe Le Vil compte bien que ses déclarations fassent réagir les pirates de l'Islam. Cela ne manquera pas. Leurs intérêts sont communs : ils cherchent la guerre. Lui ne la fera pas. Comme tous les fauteurs de guerres, ils envoient les petits se battre à leur place. Si ils pouvait tomber dans l'escalier, demain matin, ça ne serait pas une grosse perte.

Quand on a pas de programme valable, il ne reste plus que la guerre pour être élu. L'enjeu des prochaines élections présidentielles françaises se fera autour de "contre qui voter ?". De la gauche à la droite, ils sont tous aussi médiocres. Soit ils sont méchants, soit ils sont insipides. Les médias vont adorer.

abuzin

Le seul espoir de la guerre fratricide entre l'agité du bocage vendéen et le borgne facho est qu'ils arrivent à suffisamment disperser les voix de leur électorat cible pour se neutraliser mutuellement, sinon c'est reparti comme en avril 2001 avec le borgne au second tour, car on peut compter sur les éléphants du PS pour tout faire afin de louper le premier tour...

C'est pas l'un de nos intellectuels français qui parlait de la gauche la plus bête du monde????

J'avais une amie argentine (rappelez-moi de vous en parler dans un autre sujet) dont le mari était prisonnier politique. Elle avait du s'exiler en Belgique avec son fils.

Un de ses grands étonnements était de voir l'institutionnalisation des syndicats et du parti socialiste. Le problème est bien là ... les syndicats ne manifestent plus que pour remplir leur propre marmite et les socialistes ont oublié le sens du mot "socialisme". Le sang s'est figé dans les veines de ces gens-là. Le cerveau n'est plus irrigué et le cœur non plus, et ne parlons pas des tripes.

abuzin

abuzin a écrit:

Le problème est bien là ... les syndicats ne manifestent plus que pour remplir leur propre marmite et les socialistes ont oublié le sens du mot "socialisme".
abuzin

C'est bien là le dilemme de l'électeur moyen dans nos démocraties aujourd'hui, il doit répondre à la question du choix entre le libéralisme et le socialisme, sachant que le libéralisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme et que le socialisme c'est exactement le contraire.
Une fois que l’électeur moyen a compris qu’en inversant les termes d’un produit de facteurs il n’inversait pas le résultat final il est tenté de renvoyer dos à dos les ténors de la classe dirigeante, qu’ils soient Énarques de gauche ou Énarques de droite et de se diriger vers le recours aux extrêmes qui eux savent le manipuler autour de son point G ou de son kanda s’il est tendance tantrique ou encore de sa perle noire s’il est d’obédience taoïste et seront sans doute capable de déclencher chez lui l’orgasme des lendemains d’élection obtenu quand on a le sentiment d’avoir bien foutu le bordel.

Sincèrement, vous la voyez comment la solution?

pascale a écrit:

Sincèrement, vous la voyez comment la solution?

Pas de manifestations tonitruantes dans les rues, mais des "sittings" silencieux et massifs réclamant le minimum : une société où les dirigeants se préoccupent de leurs administrés au lieu de se regarder le nombril. Organiser une journée où chaque français sortira sa chaise devant sa porte affirmant silencieusement sa réprobation d'une société où il ne trouve pas sa place. Un silence assis qui hurle.

Et puis arrêter de penser que l'ennemi c'est le gouvernement. Le gouvernement, c'est l'émanation de la population. L'ennemi, c'est d'abord l'égoïsme au cœur de l'individu, du citoyen, le gouvernement élu n'en est que le reflet.

abuzin