- f u c h s i a a écrit:
- Bon d'accord, au niveau des particules élémentaires, il y a un certain indéterminisme, un certain hasard.
Notre perception du hasard n'est que la révélation de notre ignorance. Si l'on savait tout, le hasard n'existerait pas. Notre réalité est gouverné par la causalité, ce qui implique que même si certains effets semble aléatoires, il ne le sont que par notre incapacité à prévoir ces effets. La bonne question devrait être : "sommes-nous outillé pour tout connaître ?", et cela, je ne le crois pas.
- f u c h s i a a écrit:
- Mais, une fois le tout constitué, ce n'est pas la même chose. Les scientifiques parlent d'émergence, d'autres parlent d'un changement d'échelle, d'autres d'un saut qualitatif.
L'émergence, c'est le bourgeonnement dont j'ai parlé.
Le changement d'échelle, oui, si l'on considère l'inverse de ce que l'on a toujours cru : notre observation de la réalité quantique ne part pas d'une réalité plus grande vers une réalité plus petite, mais bien d'un bourgeonnement dimensionnel marginal, mais existant puisque probable. Dans la réalité quantique, le probable ne précède pas l'existence, puisque le temps n'y existe pas. Tout existe ou rien n'existe.
J'utilise souvent une analogie au nombre pour expliquer cela. Les nombres c'est bien parce qu'on peut très bien les manipuler comme une pure abstraction non liée au temps et à l'espace.
Voici le raisonnement : si
1 (ou l'unité, ou dieu, c'est comme vous voulez) est égale à
0, les autres nombres n'existent pas. Si par contre l'unité existe, tous les autres nombres existent de manière spontanée et immédiate. Le seul nombre important, c'est
1, les autres nombres n'en étant que la réplique en cohérence avec l'infini.
Un saut qualitatif ? Oui, quand la probabilité est là, le saut se fait.
Je continuerai plus tard ...
Je continuerai plus tard ...
Plus tard, c'est toujours plus tard, me direz-vous
Eh oui, je ne suis pas Dieu, je ne suis que ce pauvre abuzin