"La belle rencontre" et google

A-t-on droit à une explication ?

Y en a pas Pascale, Abuzin il est comme ça : il a un cycle réactif équivalent aux cycles menstruels mais avec une périodicité proche de la gestation des éléphants.

Tu n'as pas raison.

Je te comprends, je sais ce que tu ressens.
Je sais ta colère, même froide.

Tu crois que nous sommes aux antipodes l'un de l'autre. Tu t'aveugles tellement que tu n'as pas remarqué que j'étais un autre "toi", tant tu te crois unique! Ca, oui, c'est une illusion.

Sous prétexte que personne n'a la même carte d'identité, on y croit.

Voilà un moment où la différence n'enrichit plus. Elle appauvrit d'isolement, de détestation qu'on passe à l'égard de soi-même autant qu'à l'égard de l'autre... Mais comme l'autre, c'est moi, donc, c'est pareil.

Tu as beau avoir fait une bise à une garce hier, tu n'as pas fait un pas vers moi, vers nous pour ouvrir un peu les yeux.

Tu parles de rouages grippés, n'est-ce pas le tien qui veut s'arrêter faute de carburant ? Tu remarqueras peut-être que la pensée, peut, par son omnipotence, pousser le coeur à désespérer, tandis que l'inverse ne se produit pas.

Citation :

Toute dépense d'énergie qui n'est pas rentabilisée est simplement une perte d'énergie. J'ai besoin de toute mon énergie pour fonctionner. Je ne veux plus la gaspiller.

Ca, c'est peut-être un mépris qui s'ignore... Mets bien cette phrase à l'épreuve du "feu" de ta raison.

Et puis, c'est aussi illusion au sens propre du terme que de nourrir des relations avec l'espoir de retour.
Je n'arrive toujours pas moi-même à honorer convenablement cette réalité, mais je sais que c'est juste.

"Rentabiliser", c'est le mot le plus détestable du vocabulaire.

Ah! Si tu savais comme j'aimerais être la meilleure des profs de la vie pour te communiquer cette douceur de l'abandon à ce que tu prends pour un gouffre!

Je sais que tu es malheureux et c'est çà qui me rend triste.
Vraiment.

Je me rends.

abuzin a écrit:

Citation :

Identification

L'identification est un mécanisme élaboré. Elle consiste à se reconnaître en quelqu'un d'autre, à se prendre pour lui. Le moi se saisit dans une image qu'il trouve au dehors.

Projection

Attribuer à autrui ses propres motifs ou pulsions inacceptables.

source

S'identifier à l'autre ou projeter ses défaut ou ses qualités sur l'autre n'est pas comprendre l'autre.

abuzin

Citation :

je m'identifie à la fissure dans le mur et la sent vivre en moi. Avec les gens c'est pareil.

Ce truc, c'est toi qui l'as écrit.
La, tu ne voulais sans doute pas dire que tu comprenais l'autre.
Tu voulais juste montrer un truc, mais avec tous ces mots, on ne sait bien plus trop quoi...

Ou quand, c'est toi qui le dit, c'est juste. Quand ce sont les autres, ils font des projections...

Tiens, moi aussi, je vais me jeter du haut du Mont-Blanc

PS.
Je viens de me relire, et ça me fait rire parce qu'on est en colère tous les 2, et on est aussi mauvais que bons... J'y crois pas!

Abuzin,

Je te comprends, je crois.

Peut-être avons-nous l'art de nous rencontrer sur des thèmes trop abstraits, peut-être qu'à voler à ras de terre nous avons peur de devoir remuer un peu de boue : alors ilest vrai que parfois nous serions gaspilleurs d'énergie.

Mais que faire qui fasse avancer le smiblick ?

A jongler ave les mots, à ces logomachies apparemment stériles, nous gardons en vie nos neurones. Des fois que cela puisse servir.

Et comment agir sur le monde si nous ne gardons pas le contact, par le regard, l'écoute.

Ce qui est certain, c'est qu'il n'est pas sage de s'épuiser mentalement. Jouons en gardant la sérénité.

Ne nous énervons pas . De longs et pénibles travaux restent à accomplir.

Demain, c'est la fin des cours!

La semaine prochaine, je giffle ma chèffe pendant 2 jours et je vais à Paris à un colloque de merde qui ne servira qu'à satisfaire les autruches... Mais après, je te promets de reprendre toutes les enfilades de ce forum sur les thèmes qui nous ont opposés.

Ce n'est pas le guerre que je veux, c'est mettre à l'épreuve mon raisonnement et accessoirement le tien, je prends le risque de ma connerie, parce que depuis un certain temps, mon ego se giffle avec un certain masochisme, pour ne pas dire un certain bonheur

arnold.jack a écrit:

Abuzin,

Je te comprends, je crois.

Peut-être avons-nous l'art de nous rencontrer sur des thèmes trop abstraits, peut-être qu'à voler à ras de terre nous avons peur de devoir remuer un peu de boue : alors ilest vrai que parfois nous serions gaspilleurs d'énergie.

Mais que faire qui fasse avancer le smiblick ?

A jongler ave les mots, à ces logomachies apparemment stériles, nous gardons en vie nos neurones. Des fois que cela puisse servir.

Et comment agir sur le monde si nous ne gardons pas le contact, par le regard, l'écoute.

Ce qui est certain, c'est qu'il n'est pas sage de s'épuiser mentalement. Jouons en gardant la sérénité.

Ne nous énervons pas . De longs et pénibles travaux restent à accomplir.

Je ne veux pas mettre de l'huile sur le feu, mais c'est encore souvent et beaucoup le cerveau masculin et le cerveau féminin

pascale a écrit:

Tiens, moi aussi, je vais me jeter du haut du Mont-Blanc

Tsss Tsss, essaie plutôt la tour Eiffel :
1) Tu peux monter en ascenseur, c'est moins fatigant.
2) La descente sera plus rapide parce que tu sera tout de suite dans le vide.
3) Depuis le sommet du Mont Blanc tu vas rouler un bon moment qui va te sembler une éternité...

Dans ses derniers prêches précédant sa retraite annuelle à l’Abbaye des Trois Gueuses spécialisée dans le traitement des règles douloureuses, le Père Abuzin essayait de nous expliquer l’essence de Dieu en cause incausée en mode binaire sachant que 1 est à la fois sa propre racine et son propre carré alors que racine de -1 devient un nombre imaginaire incausé.
En réalité il n’a pas dit tout à fait ça mais c’est un résumé partial.

Souhaitons lui un prompt rétablissement en lui proposant de méditer cette phrase de Friedrich Hölderlin, poète romantique allemand 1770 – 1843 :
« Dieu crée comme la mer : en se retirant. »

Et, je te connais Abuzin, n'essaie pas de noyer le poisson en répondant que justement l'homme ne crée pas en se retirant...

Aussi, pour illustrer les véritables raisons de la retraite du Père Abuzin je vous offre cette représentation où chacun pourra se reconnaitre :

abuzin a écrit:

Peste soit du langage qui se voudrait un pont entre les hommes et qui finit toujours dans les eaux boueuses de l'incompréhension et de la non-communication.

Je vomis les mots autant que je m'en repais.

Je suis seul au monde dans une foule qui voit mes mots de couleurs comme des mots nègres et les rejette dégoutté. Alors, vraiment, je n'ai envie que de me taire en hurlant en moi-même.

abuzin

Pendant ta retraite à l’Abbaye des trois Gueuses essaye de lire du Friedrich Hölderlin, ils doivent bien avoir ça dans leur bibliothèque.
C’est l’auteur préféré d’ Olivier Quénardel, Père Abbé de l’abbaye de Cîteaux en Côte d’Or.
Lui a la faiblesse de penser que le verbe n’est pas aussi misérable que ça.

Pour Hölderlin, il faut nécessairement revenir et penser à ce moment mystérieux et capital de la Genèse, qui vit l'homme - dans sa lucidité antérieure au péché, sa transparence antérieure au tout premier sommeil - recevoir de Dieu la responsabilité, le soin et le pouvoir de nommer de leur nom toutes les créatures. Puissance mystique du verbe: la poésie vient de là, de ce sanctuaire fait de lumière et d'ombre, où les générations faillies peuvent retrouver toujours, « par ces armes du verbe », la permission suprême de « Parler seul avec Dieu ».


Et puis, tu pourrais leur demander là bas, dans ton Abbaye où tu vas faire retraite, s'ils n'ont pas des méthodes de récupération rapide pour doper ton limbique droit et ton cortical droit qui m'ont l'air sous utilisés.

jemrobe a écrit:

pascale a écrit:

Tiens, moi aussi, je vais me jeter du haut du Mont-Blanc

Tsss Tsss, essaie plutôt la tour Eiffel :
1) Tu peux monter en ascenseur, c'est moins fatigant.
2) La descente sera plus rapide parce que tu sera tout de suite dans le vide.
3) Depuis le sommet du Mont Blanc tu vas rouler un bon moment qui va te sembler une éternité...

T'as pas bien lu mon post Jemrobe!
J'ai dit que mon ego était devenu masochiste et que là était mon bonheur!!!

Du coup, je préfère le Mont-Blanc parce que je vais risquer ma vie à tous moments et que je vais vraiment en ch...

Et l'éternité, c'est une idée de maso aussi, franchement, ne pas vouloir se reposer ça relève de quoi, sinon du masochisme ?