Incroyable mais vrai, le premier violon du philharmonique de Berlin n’a plus sa tache de vin sur la pommette droite.
Il traînait ça depuis toujours et l’arborait déjà quand il jouait sous la direction d’Herbert Von Karajan, ce qui ne nous rajeunit pas.
À propos de Karajan, il est loin le temps où il avait mis l’orchestre en chômage technique pendant plus d’un an parce que ce club 100 % mecs refusaient d’accueillir une femme en son sein.
Il s’agissait d'Ann Sophie Mutter qui a fait depuis une brillante carrière de violoniste soliste.
Ce soir j’ai compté au moins quinze nanas dans l’orchestre dans sa formation complète.
Il ne reste plus maintenant que le Philharmonique de Vienne pour refuser la présence de femelles à bord…
Pour tout vous dire, je sors tout juste du PROM 65 où Simon Rattle vient de diriger une interprétation somptueuse de la septième symphonie d’Anton Bruckner à la tête dudit Berliner Philharmoniker.
En réalité, je n’étais pas dans la salle du Royal Albert Hall de Londres, j’étais chez moi, en direct live comme ils disent, devant ma téloche branchée sur BBC TWO, mais la qualité de la captation sonore était si impressionnante que j’aurais pu me croire dans la salle de concert.
Demain soir ce sera le PROM 66 toujours en direct mais sur BBC FOUR avec la neuvième symphonie de Beethoven jouée par l’orchestre de Philadelphie et les chœurs de la BBC sous la direction de Christoph Eschenbach.
Quel boulot, avec encore un concert tous les jours jusqu’au 8 septembre….