- Clotilde a écrit:
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ah bon? je croyais que Mr et Mme Jemrobe en était des exemples vivants?
Quand on a un exemple vivant sous les yeux, y'a plus besoin de mots...
jemrobe et son épouse sont comme tous les gens heureux, ils n'ont pas d'histoire et laissent à chacun le soin d’expérimenter lui même ses propres recettes.
Mais, pour vous aider dans cette voie, je vous livre ma collection de pensées toutes faites sur le sujet.
Les grands timides disent « Pour vivre heureux vivons cachés »
Les œnologues eux, plus réalistes, disent « Pour vivre heureux vivons couchés » en référence au rangement dans la cave où blancs, rouges et rosés dorment allongés. (On notera à ce propos que les bouteilles d´alcools restent debout pour éviter la dégradation du bouchon et ne participent donc pas au bonheur des amateurs de bon vin)....
D’autres encore, plus malins, prétendent que « pour vivre heureux il faut vivre coachés » en vertu du principe que dans une société où l’individu est roi, l’individu est seul et que lorsqu’on est seul on ne peut s’en prendre qu’à soi même quand ça ne va pas.
On peu aussi, juste pour rigoler, citer La pub d’Héliomonde dans l’Essonne qui déclare « Pour vivre heureux vivons tout nus »
Alphonse Allais prétendait quant à lui que « pour vivre heureux, il faut coucher sur la paille que l'on voit dans l'œil de son voisin, et se chauffer avec la poutre qu'on a dans le sien » et je trouve le conseil très judicieux.
Si l’on est un américain friqué on écoute Bob Congel, un promoteur milliardaire de 70 ans, qui construit Syracuse, une ville sécurisée située dans le nord-ouest de l’Etat de New York.
Le tout sous cloche, protégé du froid et des intempéries par une vaste armature en verre, et sécurisé grâce à un système mis en place par la société genevoise WISeKey en collaboration avec Microsoft.
« Pour vivre heureux, vivons sous cloche serait donc leur slogan»
Les racistes qui votent pour Le Pen et consort estiment quant à eux que « Pour vivre heureux, vivons séparés » (de la racaille immigrée )
Plus loin dans le passé, on avait Pline l'Ancien (1er siècle) qui professait « pour vivre heureux vivons perchés » en évoquant deux maisons construites dans de grands platanes, dont l'une servait de nid à l'empereur Caligula pour y recevoir ses invités.