Comme quoi il ne faut jamais reproduire les chiffres publiés par le ministère de l'intérieur sans les avoirs préalablement validés :
Si l’on admet l’hypothèse que 1 an = 365,25 jours x 24 heures = 8766 heures.
Et que l’on divise 8766 heures par 4412 viols, on obtient en effet 1,987 heures et non 2 heures entre deux viols comme le prétendent indûment les sbires de Sarko.
Dans la vie courante, on n'exprime pas les temps en millièmes d'heures mais en heures, minutes et secondes puis, si le besoin de précision se fait sentir, on repasse en système décimal pour les fractions de secondes.
On a donc : 0,987 heure = 3553,2 secondes = 59 minutes 13 secondes et 2 dixièmes.
Si les préposés aux statistiques ministérielles étaient des gens rigoureux, ils auraient du s’exprimer ainsi :
Dans notre beau pays, patrie des droits de l’homme, une femme est violée en moyenne toutes les 7153,2 secondes, soit chaque fois qu’une durée moyenne de 1 heure 59 minutes 13 secondes et 2 dixièmes s’est écoulée depuis le début du viol précédent.
Il est à noter en effet que le calcul prend en compte le début du viol et non la fin de celui-ci car la durée d’un viol est une donnée qui n’a pas fait l’objet de relevés statistiques suffisamment fiables pour être prise en compte.
Vous savez tous que de nombreux paramètres influent sur la durée de l’action. Malheureusement il n’existe pas à ce jour de norme à laquelle se référer pour mettre au point une méthode de calcul reconnue par la ligue des droits de l’homme, ce qui, vous en conviendrez avec moi est déplorable.
On remarquera enfin que, comme ce n’est pas toujours la même femme qui est violée en boucle en remettant ça dès qu’il s’est écoulé 1 heure 59 minutes 13 secondes et 2/10 depuis l’ouverture précédente d’une braguette prédatrice, les variables de résistance intrinsèque à la pénétration forcée, propres aux différentes victimes soumises aux assauts criminels des violeurs, compliquent encore la tâche des statisticiens affectés à ce type de décompte.
J’espère que vous aurez une pensée émue envers les statisticiens d’élites du ministère de l’intérieur qui prennent des risques considérables avec la manipulation de leur cerveau afin de nous fournir de tels chiffres.
jemrobe