jemrobe

Bonjour, à toutes et à tous.

Un petit fond d'air de printemps avec sa flagrance délicate émoustillant mes narines largement dilatées me conduit à ne pas arriver ici les mains vides et c'est donc avec un certain sens nostalgique des convenances passées que j'offre ce bouquet à chacune des forumeuses de la Belle Rencontre.

Les Mecs, quant à eux, devront se contenter de l'expression d'une virile poignée de main virtuelle.

(T'as vu Charlotte comme il démarre sec ton Papi ?)

Mais qui c'est donc Jemrobe ?

- Né en 1941 (je vous laisse le soin de faire les calculs d'âge appropriés et jamais à jour car le continuum temporel ne s'arrête jamais).
- Marié depuis 1965 avec une fille née en 1967 et un fils en 1969.
- Deux petits-enfants âgés de onze et sept ans.
- Retraité (enfin) depuis 1963 après une carrière dans le domaine de la qualité au sein d'une (petite) multinationale US.
- Toute ma vie d'ingénieur c'est déroulée en une vaine traque des sciences exactes ce qui m'a conduit à rétablir l'équilibre en me passionnant pour les domaines des sciences pifométriques, du raisonnement absurde ou loufoque et de la logique floue.
Pour avoir une petite idée des domaines iconoclastes dans lesquelles je me complais on peut visiter l'ÉCOLE NATIONALE D'INGÉNIEURS EN PIFOMÉTRIE que j'ai créée en ligne dès 1996.

Je connais Abuzin depuis toujours, il faut dire que nous nous sommes moult fois rencontrés lors de vies antérieures.
Dans le cadre de l'existence découlant de notre enveloppe corporelle actuelle nous nous asticotons mutuellement sur le Web depuis plus de dix ans.

Pour le reste, nous aurons l'occasion d’en reparler.

Très belle présentation Jemrobe
Du grand Art
Bravo


Isis née en 1966

Sciences pifométriques? Est-ce une suggestion pour le forum?
Merci pour les roses, mais je n'oublie pas qu'elles ont aussi des épines...et bienvenue à toi.

Enfin, voici jerombe.

Voici un homme qui sait ce montrer drôle, intelligent, généreux, et impertinent à la fois. Cet homme est une encyclopédie vivante douée d'une capacité à écrire plus vite que son ombre (ou que les ombres que nous sommes).

Il a eu des hésitations pour arriver jusqu'ici. Ces hésitations portaient sur son désir de n'être pas un trublion.

Dans tous les échanges que nous avons eu en une bonne dizaine d'années, jamais il ne s'est montré suffisant ou ordurier, sauf si on l'y invitait.

Il est amené à avoir dans ce forum un rôle de premier plan. Rencontrer Jerombe sera probablement une de vos plus belle rencontre sur ce forum.

Admin

PS : vous aurez noté que j'écris son pseudo différemment de la façon dont il l'écrit lui-même. C'est un petit agacement entre nous

Papi, je piaffe d'impatience de te lire à nouveau.

Et moi qui t'avais préparé une belle et triste histoire pour que tu daignes enfin pointer le bout de ta plume.
L'histoire d'un déménagement "forcé" et maladroit, d'un saule qui pleure, d'un banc vide et d'une balançoire immobile.

Il est là mon pépé et en plus, il a apporté les premières fleurs de notre jardin.

Que je suis contente

"Dis papi, tu me balances sur notre nouvelle balançoire ? Là sous le cerisier."

P'tite Charlotte

Et voici peut-être un des premier paysage : Comment c'était à Florence ?
Comme au premier jour ?

Nous partons en mai à Lisbonne, j'adore cette ville .
Tous les ans, nous abandonnons nos 3 lutins pour 3 ou 4 jours maximum. C'est le paradis, j'ai hâte d'y être.

pascale a écrit:

Sciences pifométriques? Est-ce une suggestion pour le forum?
Merci pour les roses, mais je n'oublie pas qu'elles ont aussi des épines...et bienvenue à toi.

Lorsque j'offre des roses je prend toujours soin d'ôter les épines, c'est entre autres une habitude propice à la longévité des couples....

Marcus-Augustus a écrit:

Bienvenue parmi nous, Jemrobe. Moi qui suis de 1973, je dois être un gamin pour toi !

Ben non, pas du tout, car tu dois savoir que, comme l'apprennent les jeunes députés auprès de leurs anciens, l'avaleur (de couleuvre) n'attend pas le nombre des années.

Charlotte a écrit:

"Dis papi, tu me balances sur notre nouvelle balançoire ? Là sous le cerisier."

P'tite Charlotte

Yves Montand
UNE DEMOISELLE SUR UNE BALANÇOIRE
Paroles: Jean Nohain, musique: Mireille, 1950


Une demoiselle sur une balançoire
Se balançait à la fête un dimanche
Elle était belle et l'on pouvait voir
Ses jambes blanches sous son jupon noir...

Le marchand lui criait: "Voulez-vous vous asseoir?
Descendez, descendez, c'est assez pour ce soir,
Si vous restez debout
Vous allez vous casser le cou!"
Mais la demoiselle sur la balançoire
Riait, riait et montait de plus belle
Elle était belle et l'on pouvait croire
Qu'elle s'envolait pour toujours dans le ciel
Mais c'était défendu
Elle est redescendue
Quand elle est descendue
Moi j'étais tout ému

Je lui ai dit: "Mademoiselle
J'ai cru que vous aviez des ailes!"
On est allés au tir,
Aux chevaux de bois, aux nougats
Au cirque, à la femme tronc
Mais ça ne l'amusait pas...
Elle m'a dit: "Je vous remercie
Je préfère retourner là-bas..."
Et voilà qu'elle m'a laissé
Pour aller se balancer

Une demoiselle sur une balançoire
Se balançait à la fête un dimanche
Elle était belle et l'on pouvait voir
Ses jambes blanches sous son jupon noir...

Quand elle est descendue,
Toujours aussi ému
Je lui ai proposé: "Voulez-vous m'épouser?"
A la mairie du douzième
J'ai dit oui, elle de même
Je l'ai prise par le nez
Par le cou, par le bras
Je l'avais tout contre moi
Mais ça ne l'amusait pas
Elle m'a dit: "Je vous remercie
Je préfère retourner là-bas..."
Et voilà qu'elle m'a laissé
Pour aller se balancer!...

Charlotte a écrit:

Et voici peut-être un des premier paysage : Comment c'était à Florence ?
Comme au premier jour ?

Nous partons en mai à Lisbonne, j'adore cette ville .
Tous les ans, nous abandonnons nos 3 lutins pour 3 ou 4 jours maximum. C'est le paradis, j'ai hâte d'y être.

Je n’étais pas retourné en Italie depuis au moins cinq ans et j’ai dû remettre à jour mes clichés favoris concernant les us et coutumes de nos voisins transalpins.

Ce qui n’a pas changé bien sûr est l’attitude manifestée par les pilotes des hordes de deux roues qui sillonnent la cité nuit et jour.

On vérifie toujours la définition italienne de la nano seconde, c’est-à-dire la mesure du temps qui s’écoule entre l’instant « t » auquel le premier électron qui va activer le filament du feu vert arrive à destination dans l’ampoule du feu de circulation et l’instant « t’ » auquel la première phalange de scooters en furie disparaît à l’horizon en aval de l’intersection.

Par contre, si les éléments décoratifs du mobilier urbain placés çà et là pour rappeler aux millions de touristes des scènes connues dans leur environnement d’origine sont toujours royalement invisibles aux yeux de la population locale et des forces de polices, force m’a été d’admettre que les autorisations de traverser la chaussée accordée par un « petit bonhomme vert » sont très bien respectées.

Je suppose que depuis la disparition par écrabouillage sanguinolent par un scooter du dernier habitant réfractaire à ces injonctions, les survivants se sont adaptés aux contraintes modernes.

Florence accueillant sept millions de touristes par an, on voit partout un nombre incroyable de vendeurs des rues proposant tout et n’importe quoi pour moins cher que pas cher.
Jusque-là, rien d’original mais il existe une coutume locale qu’on a pas pu m’expliquer : les « blacks » disposent d’un quasi monopole de la vente nocturne des lunettes de soleil dans les rues.
Dès la fin de la journée, on commence à voir arriver les vendeurs noirs à la sauvette avec leurs étals en carton et dès la nuit tombée le centre est occupé par des grands diables noirs qui vendent des lunettes noires jusqu’à point d’heure.
Étrange coutume.

Une coutume qui semble se perdre par contre est celle de la sieste, c’est-à-dire l’activité favorite des travailleurs de la sixième heure (le mot sieste vient du latin sexta hora)

Reste que Florence est une ville merveilleuse et l’on ne peut pas trouver mieux comme témoignage de l’époque de la renaissance et comme c’est ma période artistique préférée...

Je dois dire par ailleurs que la vision du paradis imaginée par les peintres de la renaissance me plait beaucoup.
Par exemple, j’ai apprécié une fresque qui montre que nos compagnons à quatre pattes étaient à l’époque accueillis avec les saints bipèdes et disposaient même d’auréoles tout ce qu’il y a de plus officielles (fresque de 1367 d’Andrea di Bonaiuti).

J’ai même admiré une scène où un lion auréolé et au regard d’agneau « serre la patte » du loup, lui aussi auréolé, de Saint François d’Assise.
Avec un peu de chance, les chats y vont aussi non ?

Vu l'âge de nos enfants (39 et 37 ans) on peut s'échapper en amoureux plus facilement que toi...

Pour te donner une idée sur notre prochain voyage :
http://www.saveursdumonde.net/portugal/sintra/palais.htm

Charlotte

Charlotte a écrit:

Pour te donner une idée sur notre prochain voyage :
http://www.saveursdumonde.net/portugal/sintra/palais.htm

Charlotte

Eh eh, sais tu que j'ai visité tout ça en 1986 :

In memoriam Jemrobe :

on ne sait pas lire la pierre. Et c'est bien le cas de le dire ...
Charlotte, perplexe

C'est un peu flou, certes, mais craignant de voir mon message purgé parce que considéré comme trollesque d'une part et la dernière ligne n'étant pas à ce jour d'actualité d'autre part, j'ai gardé un certain flou de précaution pour répondre à la requête exprimée d'inclure nos dates d'atterrissage sur cette vallée de larmes dans nos présentations individuelles.

Quand on sait on lit :
Jemrobe
02.03.1941
xx.xx.20xx

Citation :

xx.xx.20xx

J'y planterai un énorme tournesol, papi

Papi, le vert des lauriers te va à ravir
Félicitation,

Charlotte en admiration pour son papi