| | Un très très grand homme s'en est allé | |
| | Auteur | Message |
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f u c h s i a Admin
Nombre de messages : 376 Date d'inscription : 01/04/2006
| Sujet: Un très très grand homme s'en est allé Lun 22 Jan 2007 - 9:25 | |
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| | | jemrobe ******
Nombre de messages : 1138 Age : 83 Localisation : Bourgogne Date d'inscription : 03/04/2006
| Sujet: Re: Un très très grand homme s'en est allé Lun 22 Jan 2007 - 16:11 | |
| Il avait fait le choix d'être Capucin, l'ordre religieux des pauvres, et a toute sa vie été considéré comme un trublion par les autorités ecclésiastiques françaises peu habituées à la mise en cause publique des puissants.
C'était un homme qui n'avait pas peur d'afficher ses faiblesse d'homme, même si cela fâchait un peu les monseigneurs qui critiquaient ses déclarations sans même les avoir lues.
Chez lui la force du mystère de la foi était une évidence troublante pour les gens qui comme moi ont toujours eu un peu du mal à arbitrer entre la raison raisonnante et la foi aveuglée.
Jemrobe. | |
| | | abuzin ******
Nombre de messages : 768 Age : 69 Localisation : Rhode-Saint-Genèse Date d'inscription : 30/03/2006
| Sujet: Re: Un très très grand homme s'en est allé Mar 28 Oct 2008 - 20:47 | |
| - f u c h s i a a écrit:
- Les filles, les gars ....
Un très très grand homme s'en est allé ..... Un géant de la compassion .....
L'Abbé Pierre est décédé. Je suis à la fois rassuré car déjà je me tâtais, et dépité car je croyais que fuchsia parlait de moi. Le drame des grands hommes, c'est la concurrence. D'ailleurs depuis mon départ et celui de l'Abbé Pierre, la concurrence se fait également sentir au féminin. Le décès de sœur Emmanuelle fait maintenant de l'ombre à Fuchsia. Quand je pense que l'on n'a pas réussi à attirer ni l'Abbé Pierre, ni Sœur Emmanuelle de leur vivant, vraiment ce forum et notre talent ne sont vraiment pas reconnus. Tout juste avons-nous réussi à attirer des trolls, ces chiffonniers de l'internet, et nous ne sommes même pas arrivé à les recycler en êtres respectables et utilisables. Je me suis fait une réflexion en regardant les portraits de l'Abbé Pierre et de Sœur Emmanuelle : plus on vieillit, plus le corps rapetisse et plus le nez grossit. Il est maintenant possible de prévoir l'approche de la mort par l'un des indices suivant ou par leur concomitance. Vous allez mourir bientôt si : - vous devez vous mettre sur la pointe des pieds ou des roues pour vous regarder dans le miroir ... - ou/et si votre mouchoir semble avoir rétréci au lavage. | |
| | | f u c h s i a Admin
Nombre de messages : 376 Date d'inscription : 01/04/2006
| Sujet: Re: Un très très grand homme s'en est allé Mar 28 Oct 2008 - 23:06 | |
| - Citation :
- Vous allez mourir bientôt si :
- vous devez vous mettre sur la pointe des pieds ou des roues pour vous regarder dans le miroir ... Depuis l'adolescence, je suis à l'approche de la mort n'étant guère plus grande que Soeur Emmanuelle. Je bénéficie d'un beau sursis. | |
| | | abuzin ******
Nombre de messages : 768 Age : 69 Localisation : Rhode-Saint-Genèse Date d'inscription : 30/03/2006
| Sujet: Re: Un très très grand homme s'en est allé Mar 28 Oct 2008 - 23:24 | |
| - f u c h s i a a écrit:
- Depuis l'adolescence, je suis à l'approche de la mort n'étant guère plus grande que Soeur Emmanuelle.
Je bénéficie d'un beau sursis. Et ton nez ? Prend-il de l'ampleur ? | |
| | | abuzin ******
Nombre de messages : 768 Age : 69 Localisation : Rhode-Saint-Genèse Date d'inscription : 30/03/2006
| Sujet: Re: Un très très grand homme s'en est allé Mer 29 Oct 2008 - 7:09 | |
| Une seule réponse s'impose : La tirade du nez
Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire... Oh ! Dieu !... Bien des choses en somme. En variant le ton, -par exemple, tenez : Agressif : « Moi, monsieur, si j’avais un tel nez Il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse ! » Amical : « Mais il doit tremper dans votre tasse : Pour boire, faites-vous fabriquer un Hanape ! » Descriptif : « C’est un roc!... C’est un pic!... C’est un cap!... Que dis-je, c’est un cap?... C’est une péninsule! » Curieux : « De quoi sert cette oblongue capsule ? D’écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? » Gracieux : « Aimez-vous à ce point les oiseaux Que paternellement vous vous préoccupâtes De tendre ce perchoir à leurs petites pattes? » Truculent : « Ca, monsieur, lorsque vous pétunez, La vapeur du tabac vous sort-elle du nez Sans qu’un voisin ne crie au feu de cheminée ? » Prévenant : « Gardez-vous, votre tête entraînée Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! » Tendre : « Faites-lui faire un petit parasol De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! » Pédant : « L’animal seul, monsieur, qu’Aristophane Appelle Hippocampéléphantocamélos Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d’os ! » Cavalier : « Quoi, l’ami, ce croc est à la mode? Pour pendre son chapeau, c’est vraiment très commode ! » Emphatique : « Aucun vent ne peut, nez magistral, T’enrhumer tout entier, excepté le mistral ! » Dramatique : « C’est la mer Rouge quand il saigne ! » Admiratif : « Pour un parfumeur, quelle enseigne ! » Lyrique : « Est-ce une conque, êtes-vous un triton ? » Naïf : « Ce monument, quand le visite-t-on ? » Respectueux : « Souffrez, monsieur, qu’on vous salue, C’est là ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ! » Campagnard : « Hé, ardé ! C’est-y un nez ? Nanain ! c’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’melon nain ! » Militaire : « Pointez contre cavalerie ! » Pratique : « Voulez-vous le mettre en loterie ? Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! » Enfin parodiant Pyrame en un sanglot: « Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître A détruit l’harmonie ! Il en rougit, le traître ! » - Voila ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit : Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres, Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettre Vous n’avez que les trois qui forment le mot : sot ! Eussiez vous eu, d’ailleurs, l’invention qu’il faut Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries, Me servir toutes ces folles plaisanteries, Que vous n’en eussiez pas articulé le quart De la moitié du commencement d’une, car Je me les sers moi-même, avec assez de verve, Mais je ne permet pas qu’un autre me les serve. | |
| | | jemrobe ******
Nombre de messages : 1138 Age : 83 Localisation : Bourgogne Date d'inscription : 03/04/2006
| Sujet: Re: Un très très grand homme s'en est allé Mer 29 Oct 2008 - 21:01 | |
| Comme l'a dit un jour un grand philosophe belge qui vomissait l'humanité, nous sommes tous des merdes voire des sous merdes.
Pendant son silence sabbatique j'ai bien étudié la question et je suis en mesure de vous livrer ici le fruit de mes savantes cogitations.
Les merdes, excréments, matières fécales ou fèces en langage savant ne sont pas des produits à la définition simple elles sont comme l'homo erectus ou comme Dieu.
Il en existe plusieurs types : les fèces humaines, les merdes de chiens (ou colombins), les merdes de mouches (ou chiures), etc.
Les merdes ne peuvent se reproduire entre elles, elles ont besoin d'un rectum pour venir au monde, c'est tout nous ça. Le type d'une merde dépend directement de celui de l'être vivant possédant le rectum qui l'a générée.
Pour survivre dans le monde hostile des trottoirs, la merde n'a qu'un moyen de défense son odeur.
De ce fait, les humains les évitent pour ne pas traîner l'odeur le la merde toute la journée dans les crans de leurs mocassins.
Malgré cette défense relativement efficace, une merde ne survit rarement plus d'une journée sur le trottoir d'un centre-ville le premier jour des soldes. Le triste sort des merdes de trottoir est de finir étalée comme une galette avec l'empreinte d'une semelle bien marquée sur la face.
Contrairement aux merdes de villes, les merdes des champs ont une vie plus longue et agréable. Elles ont tout loisir de sécher et de se décomposer à leur rythme, au milieu des fougères, car personne ne vient les écraser.
Les plus mal loties sont les merdes humaines, dont l'espérance de vie dépasse rarement quelques minutes. Depuis des décennies elles sont victimes d'un génocide perpétré par les humains eux mêmes, qui les exterminent dès leur naissance à l'aide de chasses d'eau puis de stations d'épuration.
Il existe d’autres sous-races de merdes, selon l’humain qui l’a chiée : merde européenne ou caraïbe (boudin noir ou boudin antillais), merde mexicaine (ou burrito), merde asiatique (ou rouleau de printemps)...
Une merde ne mange pas, ne bouge pas et ne fait absolument rien. Surtout en hiver, où elle est particulièrement rigide, pour ne pas dire frigide.
En été, elle a plutôt tendance à se ramollir voire à fondre, laissant plus amplement dégager son odeur merdique.
Une merde en bonne santé nait marron foncé avec un aspect brillant, chaude et humide, avec la consistance approximative de la pâte à modeler.
Cette consistance explique qu'elle soit souvent prise comme objet de jeu et en tant que support artistique par les jeunes adultes.
Une merde en mauvaise santé est facilement reconnaissable. Soit elle est trop liquide, voire même complètement liquide et apparait sous la forme d'une galette, soit elle est au contraire trop dure et apparait sous forme de multiples petites crottes ou pécoles agglomerées qui ont parfois tendance à se détacher.
La meilleure façon de définir l'état de santé d'une merde est d'en faire une boulette dans la paume de la main. En effet, une merde en mauvaise santé est une merde avec laquelle on ne peut pas faire de boulette : une boulette de merde trop liquide ne tient pas, et une boulette de merde trop sèche s'effrite, c'est comme pour faire de l'enduit, il faut avoir le coup de main.
Dans de rares cas, et spécialement pour les colombins de chiens, la merde peut naître dépourvue de pigments (de couleur blanche), c'est alors une merde albinos, plus couramment appelée merde de laitier.
Comment évaluer l'âge d'une merde ?
Cela se passe en deux temps :
Premièrement on évalue sa température. Une merde bien fraiche est aux alentours de 38°C, puis elle refroidit progressivement en fonction de la température ambiante et de celle du support sur lequel elle est posée.
Après environ une heure, sa température se stabilise et il faut donc passer au second point pour évaluer son âge. Pour cela on évalue sa consistance : plus une merde vieillit, plus elle s'assèche.
Une merde passe successivement de l'état de mollesse vers un état plus dur puis elle devient poreuse et enfin poudreuse avant de se décomposer. La durée de cette métamorphose varie en fonction de l'humidité et de la température ambiantes, ainsi que de son état de santé à la naissance. En été, une averse peut ainsi rajeunir une merde de quelques jours.
La couleur marron des selles résulte des pigments biliaires (dérivés de la bilirubine) déversés par la vésicule biliaire au cours de la digestion : ceux-ci sont formés par le foie et stockés dans la vésicule biliaire. Ils jouent un rôle de détergent pour émulsifier les graisses des aliments (comme le font les détergents utilisés pour laver les taches de graisse sur les sols, sur les meubles ou sur les vêtements) et favorisent leur absorption.
La bilirubine est un pigment jaune, dont l'accumulation anormale dans le sang et les tissus détermine un ictère (ou " jaunisse "), qui peut relever de causes très diverses.
La bilirubine intègre le bol alimentaire au niveau de l’intestin grêle, avec les autres pigments biliaires. Elle est le principal pigment des fèces, responsable de leur couleur jaunâtre.
Les matière fécales ou fèces sont des matières non absorbables par l’organisme, formées par les résidus de la digestion et excrétées au terme du transit digestif. Elles sont composées pour 80% d’eau et pour 20% de matières sèches. Une selle normale pèse 100 à 150 grammes. La forme, la couleur et l’odeur des fèces n’ont en général pas une grande signification pathologique.
Les matières sèches qui composent les matières fécales sont : -des composants alimentaires indigérables, en partie décomposés (principalement la cellulose) -des cellules épithéliales desquamées de la muqueuse intestinale -du mucus -des bactéries (environ 10 milliards par gramme de selles) -de la stercobiline qui est formée dans l’intestin par la transformation du pigment biliaire bilirubine et qui donne leur couleur brunâtre spécifique aux selles -des produites de fermentation et de putréfaction qui proviennent des processus de décomposition dans le gros intestin et qui sont responsables de l’odeur désagréable des selles -des produits de détoxification : les médicaments, les toxiques et leurs produits de dégradation ainsi que d’autres produits du métabolisme qui sont libérés par le foie dans l’intestin par l’intermédiaire de la bile.
Ah merde, merde divine, toi seule à des appâts, la rose à des épines toi merde tu n'en as pas, chantions nous à l'abri des oreilles des curés quand jeunes nous étions... | |
| | | abuzin ******
Nombre de messages : 768 Age : 69 Localisation : Rhode-Saint-Genèse Date d'inscription : 30/03/2006
| Sujet: Re: Un très très grand homme s'en est allé Jeu 30 Oct 2008 - 0:25 | |
| C'est toujours un plaisir de lire un expert.
Mais tu n'as rien dit sur l'aspect créatif de la défécation, et sur la frustration du créateur à ne pouvoir observer son œuvre recouverte de papier-chiotte.
Tu ne dis rien non plus sur le papier et sur les différentes qualités requises de celui-ci.
Ce rapport est incomplet. Professeur Jerombe, veuillez revoir votre copie. | |
| | | jemrobe ******
Nombre de messages : 1138 Age : 83 Localisation : Bourgogne Date d'inscription : 03/04/2006
| Sujet: Re: Un très très grand homme s'en est allé Jeu 30 Oct 2008 - 14:26 | |
| - abuzin a écrit:
- C'est toujours un plaisir de lire un expert.
Mais tu n'as rien dit sur l'aspect créatif de la défécation, et sur la frustration du créateur à ne pouvoir observer son œuvre recouverte de papier-chiotte.
Tu ne dis rien non plus sur le papier et sur les différentes qualités requises de celui-ci.
Ce rapport est incomplet. Professeur Jerombe, veuillez revoir votre copie. Ah dans quel magnifique débat nous nous engageons là mon cher abuzin ! Le papier toilette dans tous ses états sert-il de fait à masquer l'œuvre du créateur ? En fait, le papier toilette est une arme de défense passive qu'il convient de ne pas laisser tomber (par la fenêtre) dans toutes les mains. Et je ne blague pas, j'en veux pour preuve cette nouvelle parue dans une gazette suisse : - Citation :
- Le conducteur d'un train a été blessé dans le sud de la Suisse par un rouleau de papier hygiénique gorgé d'eau qui a brisé la vitre de la cabine de la locomotive, a rapporté vendredi la police locale.
L'incident s'est produit jeudi soir lorsque le conducteur du train, qui entrait en gare de Bellinzone (canton du Tessin), a été heurté par l'objet lancé depuis la fenêtre d'un autre train sortant au même moment de la gare, a précisé la police cantonale dans un communiqué.
Le conducteur, atteint au visage par les éclats de verre, a dû recevoir des soins à l'hôpital. La police, qui suppose que l'objet a été lancé par un passager, recherche d'éventuels témoins. Non mais tu imagines si le papier avait été balancé par un petit merdeux à talonnettes ? J'en frémis d'horreur. C'est un problème de cul ture car chez les orientaux on ne se torche pas le cul mais on le lave grâce à un jet automatique, voir figure ci-dessous : On touche ici au raffinement suprême des orientaux car après avoir déféqué il suffit d’appuyer sur un bouton de la télécommande pour qu'une douchette sorte de son orifice et propulse délicatement de l’eau sur la zone (anale ou périnéale) à nettoyer. Leurs WC sont dotés de nombreuses fonctionnalités : toilette familiale, hygiène intime, réglage de la température et de la pression de l’eau, réglage de la position des jets, massage, séchage, siège chauffant, nettoyage automatique des bras (buses) ... Le paradis pour les culs nus et propres en quelque sorte. Mais je voudrais insister sur le sort funeste des merdes laissées seules et sans défense sur les trottoirs ou dans les caniveaux, il conviendrait d'étendre le champ d'application de la norme CE EN-471 afin de couvrir le besoin de protéger et signaler les merdes égarées. Cette norme est aujourd'hui limitée à la protection des conducteurs merdeux qui exposent leurs gilets fluo au dos des sièges de leurs véhicules ou à la protection des retraités cacochymes qui ne vont plus au lit sans revêtir le fameux gilet pour le cas où ils seraient victimes, sous la couette, d'une panne sexuelle fort mal vécue. | |
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