La vie a un prix, les économistes le savent, depuis longtemps.
Dès le XVIII° siècle, la question avait été posée :
L’homme est-il propriétaire de lui-même ?
Et si oui, sur quels critères pertinents peut-on en faire l’évaluation ?
La force physique ?
La beauté ?
L’intelligence ?
L’idée d’attribuer une valeur économique à l’Home ou à ses organes est déjà considérée comme acceptable si on en juge par ces exemples :
Le marché chinois du trafic des organes humains a réalisé de bons résultats en 2006. Une cornée se vendait 22530 euros et un rein allait jusqu’à 46550 euros.
On retrouve là une justification économique de l’application de la peine de mort à l’échelle industrielle qui permet d’obtenir des organes en bon état sur des cadavres sains alors que trop souvent les cadavres issus de mort naturelle sont en piteux état…
La traite des humains a fait très fort aussi avec un chiffre d’affaires entre 8,5 et 12 milliards d’euros en 2004 d’après Europol.
En terre d’Islam où tout est réglé grâce au Coran, l’Iran vient de publier les tarifs 2007 du « prix du sang » destiné à réparer la responsabilité d’une mort (meurtre ou accident).
Un homme vaut ainsi 28450 euros et une femme est bradée à 14225 euros.
On remarquera que dans le cadre du libéralisme économique ambiant l’Iran pratique des prix défiant toute concurrence avec son dumping fiscal insoutenable par rapport au coût des pièces détachées chinoises.
Nous vivons vraiment une époque formidable.
jemrobe
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