bonjour à tous

Bonsoir à tous,

Je viens juste faire un petit coucou car je crois que nous avons tous décroché.

Ce n'est pas grave du moment que tout le monde va bien.

Bises à tous.

Bonjour Fuchsia,

A peu près tous les jours je passe sur ce forum espérant un sujet qui accroche tout le monde ( 4 personnes au moins) et puis je vais faire un tour ailleurs et je vois qu'il y a de moins en moins de monde sur les forums que j'ai fréquentés.

Que faire pour amener chacun à offrir son petit morceau d'écriture, histoire d'animer un lieu de rencontre qui soit un peu plus qu'un bonjour en passant.

Le Net évolue et nous aussi, peut-être ?

Bonsoir Arnold et merci de répondre à mon message.

Ce serait donc général cette baisse de fréquentation !

Parfois, au cours de mes lectures, je trouve une phrase qui serait à commenter et je pense au forum.

Je pense que dans un forum, il faut un meneur. C'était Abuzin bien sûr, et il sembre s'être lassé aussi. Il faut aussi certainement beaucoup de temps à y consacrer.

Je reste fidèle ici et attends le réveil des membres.

A bientôt

Fuchsia,

Du temps pour lire, du temps pour répondre : certes !

Mais je crois aussi qu’il faut des sujets « à longue portée ». En effet des sujets trop fréquemment rencontrés finissent par avoir un goût de déjà vu.

Et puis il faudrait traiter un sujet, moins pour faire triompher un point de vue que pour chercher le maximum d’arguments, les pour, les contre ; même si aucun jugement définitif n’en résulte.

J’ai pu constater, sur plusieurs forums, que Claude de Bortoli et sa métamatière, pouvaient susciter des débats longs … et que la discussion cessait dès qu’un cercle se formait où les mots tournaient en rond.

J’ai « commis » un site dans le but de susciter des débats. Malheureusement j’ai toujours eu l’impression que mon entreprise suscitait méfiance (haine : au moins une fois), ou gène.

Si tu veux faire un tour sur le www au bas de mon message et me dire si tu crois que je peux présenter mon site, à fin d’échanges ?

Dis moi ton sentiment là-dessus. Si tu crois que c’est jouable, je me ferai un devoir (un peu comme Claude de Bortoli) de poursuivre le débat jusqu’à plus soif.

Et qu’en pensent nos deux compères, s’ils sont toujours dans le secteur ?

A bientôt

Bonsoir Arnold,

J'avais lu ta nouvelle sur ton site.

Je n'en ai pas été choquée. Surtout que tu indiques bien en préface qu'il s'agit de thèmes à commenter, voire à critiquer, et non d'une façon de vivre à promouvoir.

Ton histoire est bien innocente par rapport à bien d'autres écrits publiés.
Je ne t'en ferai pas un procès.

Bonjour Fuchsia,

Donc tu as su lire et comprendre, c’est réconfortant.

Mais hors de la critique de la nouvelle (en réalité des textes juxtaposés, à raison de un par semaine, au début du site) comment vois-tu le but exprimé par la page de présentation ?

Il s’agissait d’ajouter un « truc » à ceux proposés pour échapper à la solitude, en facilitant les discussions entre personnes. Cela t’a-t-il fait penser d’emblée à une secte en puissance ?

J’ai vu récemment qu’une municipalité proposait, sur une place, des bancs à discussions. Quiconque s’assied sur un des ces bancs, distingués par une couleur et panneau explicatif, atteste par là qu’il a le désir de parler à quelqu’un.

Au moment où j’ai imaginé un signe simple, à placer pour un moment d’appel à débat, quelqu’un proposait une broche sophistiquée en forme de feux de circulation. Le feu vert allumé disait la disponibilité du porteur pour un échange. Outre le fait qu’il fallait acheter la broche, j’ai craint que le feu vert soit mal interprété (méconnaissance du code ou occasion facile pour malveillance !)

Mais au-delà de l’objectif du site, que penses-tu de cette préoccupation de la part d’individus, de municipalités, d’animateurs sociaux : donner un moyen pour que des personnes isolées, ou en manque d’échanges, puissent consacrer un moment à l’écoute et à l’a parole ?

( la discussion est évidemment ouverte à tous)

Bonsoir Arnold,

Citation :

Donc tu as su lire et comprendre, c’est réconfortant.

Je l'ai lue un peu comme une oeuvre de science-fiction.

Citation :

Mais hors de la critique de la nouvelle (en réalité des textes juxtaposés, à raison de un par semaine, au début du site) comment vois-tu le but exprimé par la page de présentation ?

Il faut que je retourne voir la page de présentation. Mais, depuis le début, je sens qu'il s'agit d'un appel à la discussion; Je pense même que tu as volontairement exprimer des idées un peu provocantes pour appeler à la discussion.

Citation :

Il s’agissait d’ajouter un « truc » à ceux proposés pour échapper à la solitude, en facilitant les discussions entre personnes. Cela t’a-t-il fait penser d’emblée à une secte en puissance ?

Non, plutôt à une table ronde, une réunion "mensa".

Citation :

J’ai vu récemment qu’une municipalité proposait, sur une place, des bancs à discussions. Quiconque s’assied sur un des ces bancs, distingués par une couleur et panneau explicatif, atteste par là qu’il a le désir de parler à quelqu’un.

C'est très bien; il existe aussi les cafés-philo.

Citation :

Au moment où j’ai imaginé un signe simple, à placer pour un moment d’appel à débat, quelqu’un proposait une broche sophistiquée en forme de feux de circulation. Le feu vert allumé disait la disponibilité du porteur pour un échange. Outre le fait qu’il fallait acheter la broche, j’ai craint que le feu vert soit mal interprété (méconnaissance du code ou occasion facile pour malveillance !)

Oui, un feu vert peut provoquer quelques blagues salaces. Il faudrait un signe beaucoup plus discret, voire pas de signe du tout, mais un lieu comme des bancs spécialement dédiés à cette forme de communication.

Citation :

Mais au-delà de l’objectif du site, que penses-tu de cette préoccupation de la part d’individus, de municipalités, d’animateurs sociaux : donner un moyen pour que des personnes isolées, ou en manque d’échanges, puissent consacrer un moment à l’écoute et à l’a parole ?

Comment veux-tu que je sois contre tout ce qui peut améliorer la qualité de vie de personnes souffrant de solitude ou de manque d'échanges ? Je suis pour évidemment.
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amour bien-être lucidité

Bien sûr que le besoin d’échanger se fait d’autant plus sentir que les structures offertes par la famille, le travail, le village … se délitent.

Dans notre monde, n’a-t-on pas l’impression que plus il y a de monde en mouvement moins il y a de places calmes pour échanger quelques mots : la solitude croît en même temps que le nombre de personnes juxtaposées.

Mais le besoin de parler ne peut, à lui seul, permettre de franchir le mur des solitudes. Encore faut-il se sentir autorisé à aborder l’autre et pour lui parler de quoi ?

C’est là que j’ai essayé d’imaginer des préoccupations communes : un signal d’appel qui ne soit pas d’emblée une parole, un fond commun de thèmes usuels.

Le premier thème qui m’est venu, le plus général, concernait la devise.

Dans Amour Bien-être et lucidité je voyais un condensé des lois de la vie : donc un vaste sujet ! J’y voyais aussi un guide et un garde-fou pour définir l’esprit des échanges interpersonnels.

Bien sûr toute devise joue le rôle de symbole actif. En France, parmi quelques groupes philosophiques dans le monde, la devise « Liberté Egalité Fraternité », est prononcée en maintes circonstances, comme cadre à toute entreprise sociale. J’avoue que la devise qui fait le mot ABEL, dans ses initiales, m’a satisfait.

Quel est l’avis des membres de ce forum ? Merci Fuchsia de faire l’effort de prolonger ce post.

Citation :

Le besoin d’échanger se fait d’autant plus sentir que les structures offertes par la famille, le travail, le village … se délitent.

Oui et malgré la multiplicité des moyens de communication actuels.

Citation :

Dans notre monde, n’a-t-on pas l’impression que plus il y a de monde en mouvement moins il y a de places calmes pour échanger quelques mots : la solitude croît en même temps que le nombre de personnes juxtaposées.

S'il y a trop de personnes, les discussions se dispersent. A un repas de famille, par exemple, il est impossible de parler tous du même sujet. Mais qu'un tout petit groupe se forme ayant mêmes affinités, la discussion est possible.

Citation :

Mais le besoin de parler ne peut, à lui seul, permettre de franchir le mur des solitudes. Encore faut-il se sentir autorisé à aborder l’autre et pour lui parler de quoi ?

Il n'est pas facile de détecter chez l'autre le besoin de parler. Je sais que, moi, je ne suis jamais la première à parler. Mais si quelqu'un m'aborde gentiment, je ne repousse jamais la conversation et ça me fait même très plaisir d'échanger quelques phrases ou quelques conseils.

Citation :

Dans Amour Bien-être et lucidité je voyais un condensé des lois de la vie : donc un vaste sujet ! J’y voyais aussi un guide et un garde-fou pour définir l’esprit des échanges interpersonnels.

Oui, mais ceux, peut-être, qui auraient le plus besoin d'échanges, sont ceux qui ont manqué d'amour de bien-être et de l'éducation nécessaire pour être lucides. Il est plus difficile de comprendre ces personnes et de savoir les aborder.

Citation :

J’avoue que la devise qui fait le mot ABEL, dans ses initiales, m’a satisfait.

Je ne sais si tu as fait le rapprochement car ABEL est un sigle, mais c'est aussi le prénom du premier homme assassiné par son frère, Caïn. Donc, on peut penser qu'Abel est le bon ou le bien.
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amour bien-être lucidité

La recherche d’une devise découlait d’un vieux rêve (en sommeil) assez extraordinaire qui m’a beaucoup porté à réfléchir. Cette devise s’est imposée à moi et je l’ai reçue comme un guide.

Il est vrai que le sigle ABEL correspond, dans la bible, à une personne vite disparue. Cet homme représenté comme le porteur du bien, remplacé par son frère Caïn, peut donner à penser que notre monde a perdu une de ces faces et qu’il reste à découvrir un autre monde…qui n’a pas eu lieu.

Mais, bien que la Bible me soit connue dès mon jeune âge, je ne peux déterminer si mon inconscient a repris ce thème dans mon rêve, lequel était riche de connotations religieuses catholiques. Mais passons, j’étais jeune alors, et cela relèverait de la psychanalyse.

J’ai cru innover en formant le mot « abélien », mais vite Google m’a montré que c’était là un qualificatif de mathématicien. Google connaissait aussi « abélisme » opposé à caïnisme, alors va pour « abéliste, abéliseur », encore inusités !

Quand au rapport de la devise avec la vie ?

Amour me fait penser à force de cohésion, force d’un aimant, force de concentration ou d’attraction, et aussi à solidarité, interdépendance. L’origine de la matière elle-même se trouve dans l’agglutination de particules élémentaires, elles-mêmes, sans doute, fruits d’une composition de particules d’énergie. Toute chose ayant son contraire, de la fusion naissent des forces de dispersion, d’éclatement, de division, de diversité …

Bien être me fait penser à viabilité, à santé. Le mal être, le manque ou la perte d’élément vitaux conduisent à la disparition et chez les humains parfois au suicide. Le bien être est une sorte de test de viabilité.

Lucidité : le plus contestable des trois mots, car de la lucidité viennent parfois le mal être, l’angoisse, la peur … Néanmoins la lucidité permet de mieux s’adapter au monde si la sagesse lui donne un coup de main. Il se pourrait que l’intelligence des humains, leur aptitude à comprendre le monde soit une des voies que la vie a choisi pour se perpétuer ? Pas sûr que cela soit une option bénéfique, mais le phénomène existe, à nous d’en tirer le meilleur et d’écarter le pire : la destruction de notre monde.

En fait ces trois mots me semblent aller de concert, l’absence d’un seul compromet la viabilité de l’ensemble.

Pas trop stratosphérique, jusque là ? Et personne pour se joindre à nous deux ?

Et pourtant, ta devise ABEL part d'un rêve (en sommeil) et non d'un rêve lucide.

Donc, oui, pour la lucidité, sans toutefois abandonner ses rêves, sans faire l'impasse sur ses intuitions et ses émotions.

on peut, éveillé, examiner un rêve de dormeur, avec ce dont on dispose de lucidité.

Car dans un rêve de dormeur, il y a un peu de nous même. Le regard lucide doit examiner le rêve comme la personne éveillée se regarde dans un miroir.

Je crois que tout peut être soumis à un examen avec le maximum possible de lucidité.

Et lucidement garder toujours une part de doute.

Qu'est-ce qui fait que certains sont lucides, savent peser le pour et contre, et que d'autres n'ont pas cette faculté. Est-ce une question d'intelligence, une question d'éducation, ou tout simplement une propension à observer, analyser, essayer de comprendre.

Ou alors, certaines personnes ne veulent, volontairement, pas ouvrir les yeux. Parce que certaines illusions sont meilleures pour la survie qu'une trop grande lucidité.

Sommes-nous plus heureux dans le désespoir (absence d'espoir).

L'espoir n'est-il pas un moteur pour bien des gens. Sinon, on abandonnerait .....

Fuchsia, tu écris :

Citation :

« Ou alors, certaines personnes ne veulent, volontairement, pas ouvrir les yeux. Parce que certaines illusions sont meilleures pour la survie qu'une trop grande lucidité. »

Bien sûr la lucidité est aussi affaire d’intelligence, de culture, de savoir, mais je crois que ta phrase couvre aussi une bonne part de vérité.

Parfois je me demande si la conception du moi, selon le Bouddha, n’est pas une source de sérénité si on l’accepte. Notre moi n’est qu’un moment de tout ce que notre cerveau nous en présente. Rien n’est permanent.

Nous sommes, à un point donné (notre moi fugitif) l’expression de la vie. Nous sommes une composition momentanée, vouée à destruction.

Nous faisons partie d’un ensemble vivant. Ce que notre vie peut apporter à l’ensemble conditionne cet ensemble, même au-delà de notre disparition.

De quoi a besoin cet ensemble pour se prolonger au-delà de chacun de nous, sans nous ?

C’est là que la devise Amour, Bien Etre, Lucidité a son rôle à jouer.

Ces trois mots te paraissent-ils représentatifs d’une nécessité, d’une explication, d’une obligation, pour perpétuer la vie ?

Citation :

Notre moi n’est qu’un moment

Oui, et si ce moment peut être vécu dans l'amour, le bien-être et la lucidité, que demander de mieux !

Citation :

Ces trois mots te paraissent-ils représentatifs d’une nécessité, d’une explication, d’une obligation, pour perpétuer la vie ?

Nous sommes des animaux et comme les animaux nous perpétuons la vie.

Les animaux, sous doute plus sous l'emprise de l'instinct que nous, ont aussi leur intelligence. Certains savent même réguler leur reproduction en fonction de l'environnement.

Nous aussi pourrions le faire. Mais comment sans perdre notre humanité, sans perdre ce qui fait que l'Homme n'est pas un animal.

Libres et égaux en droits.

Cette devise tomberait à l'eau.

Car qui aurait le droit de vivre et qui serait éliminé.....

Il ne peut y avoir de hiérarchie dans la valeur de l'être humain.

Fuschsia, tu écris :

Citation :

« Il ne peut y avoir de hiérarchie dans la valeur de l'être humain. »

Et pourtant tout est compétition dans la lutte pour la vie.

Bien sûr, grandir en humanité implique de ne pas céder toujours aux dures lois de la vie, d’humaniser ces lois.

« Libres et égaux en droit », libres ? Egaux en droit ou en fait ?

Dans un naufrage la formule de sauvetage dit : les femmes et les enfants d’abord ? Il y a donc des prioritaires, sans doute pour éviter que les forts ne piétinent les autres … Qu’en fut-il pour le Titanic ?

Dans toutes les religions reconnues d’utilité publique en Europe, les femmes sont inféodées aux hommes…

Cas des salaires : ne crois-tu pas que les salaires ne font que confirmer qu’on donne une priorité aux uns par rapport aux autres.

Bien souvent la force prime le droit et en dernier ressort ne dit-on pas que force doit rester à la loi, donc à la loi du plus fort.

Il y a loin de l’idéal au réel.

Mais je force un peu le trait pour que tu pèses de l’autre côté de la balance !

Citation :

Et pourtant tout est compétition dans la lutte pour la vie.

Quand des médecins luttent pour la vie, ce n'est pas par compétition, c'est pour essayer de sauver une vie humaine.

Citation :

« Libres et égaux en droit », libres ? Egaux en droit ou en fait ?

Même si, en faits, il y a beaucoup à redire, il n'empêche que nos valeurs humaines tiennent sur cette base idéale "liberté, égalité, fraternité".

Citation :

Dans un naufrage la formule de sauvetage dit : les femmes et les enfants d’abord ? Il y a donc des prioritaires, sans doute pour éviter que les forts ne piétinent les autres … Qu’en fut-il pour le Titanic ?

Pas sûr que ce soit une question de forts ou de faibles. Je penche plus sur le fait que ce sont les femmes qui portent la vie. Si, peut-être aussi une question de faiblesse, car je crois que les vieillards et les malades aussi sont prioritaires.

D'où la beauté sur le plan humain de cette priorité. On veut sauver en priorité des personnes déjà condamnées à brève échéance.

Citation :

Dans toutes les religions reconnues d’utilité publique en Europe, les femmes sont inféodées aux hommes…

Les religions qui considérent les femmes soumises aux hommes ne sont pas d'utilité publique. Et je pense qu'aucune religion digne de ce nom puisse faire une quelconque différence entre les êtres humains en fonction de leur sexe. Sinon, le Dieu de ces religions renierait sa création et son évolution au cours de laquelle s'est produite la différenciation sexuelle.

Citation :

Bien souvent la force prime le droit et en dernier ressort ne dit-on pas que force doit rester à la loi, donc à la loi du plus fort.

L'adage complet est : l'union fait la force et la force fait loi. Autrement dit, union fait loi.
Une loi juste sera une loi unanimement acceptée.

Citation :

Cas des salaires : ne crois-tu pas que les salaires ne font que confirmer qu’on donne une priorité aux uns par rapport aux autres.

L'être humain, éthiquement parlant, n'est pas accordé à l'homme au sens "économique".

Fuchsia, je trouve que notre échange est biaisé. Sans être en désaccord, nous pouvons paraître opposés par ce que nous ne prenons pas le sens des phrases dans le même fil.

Par exemple tu écris :

Citation :

« Quand des médecins luttent pour la vie, ce n'est pas par compétition, c'est pour essayer de sauver une vie humaine. »

Et pourtant je trouve que c’est bien livrer une compétition avec la maladie, une compétition qui permet à la vie de se maintenir.

Pire, les médecins, les chercheurs, sont en compétition (parfois collaboration au sein d’une équipe pour gagner contre une autre équipe) afin d’arriver en premier afin de placer une méthode, un vaccin. Cela pour raison financière … Mais dans ce cas c’est encore la vie qui profite de la compétition pour se maintenir.

Pour résumer, sans compétition entre les êtres, sans compétition entre les groupes, sans compétition entre santé et maladie, penses-tu que les êtres se seraient perfectionnés, comme il semble qu’ils aient fait ?

Pour ce qui est de la devise « liberté, égalité, fraternité », je me demande qui de la République Française ou de la Franc Maçonnerie Française a adopté cette devise ?

Il se trouve que dans les faits (c’est encore la compétition entre groupes !) ces trois points valent à l’intérieur d’un groupe (maçons ou républicains français) mais s’ils ont des adversaires, leur accordent-ils les mêmes points qu’à eux-mêmes, la même liberté ? (liberté de quoi faire ?), la même égalité (égalité en quoi ?) et se sentent-ils frères avec tous les autres groupes ?

Citation :

Pour résumer, sans compétition entre les êtres, sans compétition entre les groupes, sans compétition entre santé et maladie, penses-tu que les êtres se seraient perfectionnés, comme il semble qu’ils aient fait ?

Tout à fait d'accord avec toi. Tous les progrès qui sont faits le sont grâce à ces compétitions.

Car il y a un but : découvrir un médicament, découvrir une amélioration quelconque qui facilitera la vie.

Ces recherches sont positives, même si parfois l'argent y est trop présent.

La compétition que je critique, c'est celle sans but, celle lié à la domination du fort sur le faible, au pouvoir, à l'ambition.

Parce que, dans ce cas-là, ce n'est pas la communauté qui en profite, mais seulement quelques individus dominants.

Citation :

Il se trouve que dans les faits (c’est encore la compétition entre groupes !) ces trois points valent à l’intérieur d’un groupe (maçons ou républicains français) mais s’ils ont des adversaires, leur accordent-ils les mêmes points qu’à eux-mêmes, la même liberté ? (liberté de quoi faire ?), la même égalité (égalité en quoi ?) et se sentent-ils frères avec tous les autres groupes ?

Si cette devise n'avait pas été adoptée pour régir les rapports humains, quelle autre devise saurait la remplacer ?

Que proposer à la place de la liberté ? à la place de l'égalité, à la place de la fraternité ?

Amour est bien, car que serait l'amour sans la liberté ? Serait-il Amour celui qui nous serait imposé ? donc LIBERTE.

Bien-être est bien aussi, sachant qu'on ne peut en profiter sereinement si d'autres souffrent d'absence de bien-être. Donc EGALITE.

Au lieu de fraternité, on peut dire : SOLIDARITE.

Et, s'il y a autant de conflits, n'est-ce pas parce que tous n'avons pas adopté ce principe ?

Les partisans de "Liberté, égalité, fraternité" ne peuvent accorder à leurs adversaires le droit d'atteindre à la liberté, le droit d'altérer le bien-être, le droit de considérer ses frères comme des ennemis.

Au fond toute devise est relative. Chaque porte mot soi sa contradiction tant il y a de facettes pour établir une correspondance entre les mots.

Ainsi amour me fait penser à solidarité, fraternité … mais il y a nécessairement des rivalités donc des coopérations mais aussi des oppositions.

Amour et liberté : si on pense aux rapports amoureux, sexuels, ils ne peuvent être libres puisque leurs conséquences peuvent provoquer de la souffrance, des désordres, des maladies.

Bien être : même équivalent à santé, ce mot ne fera pas l’unanimité. Certains verront la santé comme l’efficacité (au besoin, drogue aidant) d’autres y verront la longévité, l’absence de douleurs …

Vraiment, toute devise peut-être la base de discussions, sinon d’action.

Devise = thème de débats, prétexte à s’asseoir pour un moment de relation …

Citation :

ils ne peuvent être libres puisque leurs conséquences peuvent provoquer de la souffrance, des désordres, des maladies.

Justement, c'est parce que nos actes sont libres qu'ils peuvent entraîner souffrance et désordre. C'est le risque de la liberté, avec son cortège de responsabilité, culpabilité, remords, regrets d'avoir mal choisi etc.

Citation :

Bien être : même équivalent à santé, ce mot ne fera pas l’unanimité.

D'accord avec toi. Certains se contentent de peu et en sont heureux, alors que d'autres auront besoin de tout un tas d'artifices pour l'être, quand ils le sont.

Citation :

amour me fait penser à solidarité, fraternité … mais il y a nécessairement des rivalités donc des coopérations mais aussi des oppositions.

Oui, malgré l'amour, il peut y avoir des oppositions. Mais de là à se faire la guerre ....... non

Pourtant la notion de bien être liée à celle de santé devrait être plus universelle ?

Encore que ?

notre discusion peut s'étirer ainsi mais que deviennent les autres ? Je vais tenter de t'envoyer un message personnel.

Salut Fuchsia.

Bonjour à tous et désolé de mes longues absences.

Je suis à ma 2ème année de classe préparatoire à Paris et les concours débutent dès Avril. Je m'étais exprès fixé de n'intervenir dans aucun forum, sinon l'envie d'écrire surpasserait le devoir de travailler. Déjà que la 1ère année je n'ai pas donné de mon mieux à cause de ce maudit pc dans ma chambre, j'ai décidé cette 2ème année d'ôter toutes les formes de désir possible pour être concentré à 100% sur les études.

Moi qui étais très rigolo et sociable avec tout le monde, je suis devenu quelqu'un de presque asocial avec mes camarades et autres. C'est volontaire car je pense que c'est cohérent dans la mesure où le but est d'intégrer une grande école d'ingénieurs. J'ai appris à ne pas apprécier les personnes et à en être indifférent. Par contre, je ne saurais plus dire si cette transformation est réversible. J'ai de plus en plus l'impression qu'aucun aspect de la vie ne m'intéresse.

Est-ce que l'envie de participer dans des forums me reprendra, je l'ignore encore. C'est marrant, je suis si jeune et si lassé de la vie

Je suis devenu plus individualiste, c'est triste mais fort. Mais il vaut mieux rester individualiste pour le moment.

Voilà je passais donner de mes nouvelles. Il y a des nouvelles de jemrobe et abuzin?

Bonsoir Allias,

Merci d'être venu donner de tes nouvelles.

Les classes préparatoires sont très dures, donc je pense que tu as choisi plutôt la solitude afin de ne pas te distraire de tes études.

Tu es à fond dedans et rien d'autre ne t'intéresse pour l'instant.

Je pense que cet état est réversible, surtout si auparavant tu étais sociable et gai.

J'espère qu'il n'y a pas en sourdine une petite déprime, car tu dis qu'aucun aspect de la vie ne t'intéresse.

La fête de Noël a dû arranger tout ça. On voit la famille; on reçoit des cadeaux et on en fait.

Et, plus tard, il faudra bien revenir vers moins d'individualisme, car justement les travaux d'ingénierie sont rarement un travail en solitaire, mais plutôt un travail d'équipe où chacun apporte sa contribution et son savoir-faire.

Qu'en penses-tu ?

En tout cas, je vous souhaite à toutes et à tous de bonnes fêtes de fin d'année.

Bonjour à tous, je viens de passer en coup de vent pour prendre des nouvelles du forum et viens de lire par ailleurs que Pierre venait d'être victime d'une AVC.
Je vais essayer de le contacter directement.