Gandhi - Apôtre de la non-violence - citations

f u c h s i a a écrit:

Oui, mais peut-on appeler "rapports de force" les combats que l'on mène avec soi-même ?

Ce sont les seuls que l'ont peut prendre en compte, puisqu'ils n'impliquent pas les autres. Cependant les conflits intérieurs sont représentatifs d'une psyché non-intégrée. Si l'on ne peut pas résoudre (et non lutter contre) ses conflits par un travail sur soi-même, c'est que l'on est pas un adulte bien formé. Il va de soit qu'une éducation qui veut former des adultes responsables doit considérer l'épanouissement de l'individu comme la finalité, et non sa rentabilité à plus court terme. N'oublions que la formation d'un individu continue jusqu'à sa mort.

f u c h s i a a écrit:

Ce qui entraîne la violence, les conflits, c'est les rapports de force entre individus.

À nouveau, c'est un problème d'éducation. Lorsque l'on admet que les énergies investies, de part et d'autre, dans le rapport de force est d'un piètre rendement puisque les énergies s'opposent au lieu de s'additionner, on comprend que tous les parties ont intérêt à s'entendre sur un modus vivendi.

f u c h s i a a écrit:

Il est cohérent que que les civilisations boudhiques soient non-violentes étant donné que leur premier souci est de mettre fin aux nuisances de l'égo.

Aucune civilisation n'a réellement été aboutie jusqu'à aujourd'hui parce que l'éducation et la formation ont toujours été considérés comme des "mal" nécessaire et non comme la finalité.

f u c h s i a a écrit:

Car, finalement, les rapports de force sont bien des conflits dûs à l'égo.

Lorsque l'on ne maîtrise pas ses besoins, c'est qu'on ne les comprend pas. La voie juste, c'est la voie du milieu. Si l'on comprend que le meilleur acte est celui qui donne le meilleur résultat pour la plus petite dépense d'énergie, on comprend qu'assouvir des besoins sans fin, rend plus esclave que maître de soi-même.

Gandhi : « J'ai pour but l'amitié avec le monde entier. Je peux unir le plus grand amour à la plus ferme opposition au mal ».

L'amitié est la recherche d'une harmonie dans la relation avec autrui. Couler de soi-même en l'autre, et laisser l'autre couler en nous. C'est la recherche d'une cohérence universelle, d'une danse des énergies, tout comme ces nuages d'oiseaux ou de poissons qui virevoltent comme si ils n'étaient qu'un.

Naître à l'humanité, et en faire partie pour le meilleur, être une pièce indispensable du moteur de la vie en préparant déjà notre successeur à sa tâche. "Être dans", "faire partie de", en connaissant ce qui est imparfait en nous, et qui s'oppose "à la bonne marche des choses". N'être qu'un électron qui transmet l'énergie dans le bon sens par l'addition des énergies dans l'orientation commune.

Le mal, c'est une énergie de sens contraire qui annihile la plus belle orientation. "1" et "-1" donne "0". Il n'y a que cela à comprendre. La vie, c'est juste alimenter le flux. S'y opposer, c'est déjà être mort, c'est être un poids à porter pour la vie. Mais la vie doit porter ce qui la ralentit, c'est le prix de la vie, c'est ce qui fait son essence. Elle ne peut se dissocier de la mort, mais elle doit être "plus" que la mort.

La vie doit lutter contre l'entropie.

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Citation :

Elle ne peut se dissocier de la mort, mais elle doit être "plus" que la mort.

La vie doit lutter contre l'entropie.

J'ai cru comprendre que la vie est constructrice grâce à deux forces : la coopération et l'opposition.

J'avais pris "amour" comme premier principe de devise en pensant attirance mutuelle. Des particules s'attirent et s'agrègent pour former un ensemble supérieur, lequel s'oppose aux ensemble de même nature...

Sauf à ce que ces ensembles s'attirent pour former d'autres ensembles supérieurs ... ainsi des particules aux atomes, aux molécules, aux protéines, aux êtres, aux espèces ...

Entropie, perte d'énergie, désordre... Ce qui est viable crée un bien être interne sauf si un mal être entraine dissolutions, oppositions...ou autres formes de coopérations

Dans ce jeu, un désordre a comme successeur un ordre supérieur ou une dispersion des éléments qui retournent au jeu plus élémentaire de construction ( mort et fertilité des cendres par exemple)

Et la vie de passer par un ordre supérieur : la lucidité avec la création d'organismes conscients d'eux mêmes et donc suceptibles de guider le jeu de la vie vers moins d'aléas...

L'humanité est arrivée à ce stade... pour faire évoluer, par coopérations et oppositions, pour plus de bien être, plus de lucidité...

Toujours un ordre plus haut pour dépasser le désordre inévitable.

Ordo ab chao

Nous sommes en plein exercice de symbolisme.