Ils sont fous ces Anglais...

74% des employeurs grands bretons interdisent les décorations de Noël !

Trois employeurs britanniques sur quatre ont interdit les décorations de Noël dans leur entreprise, selon un rapport publié mardi 5 décembre 2006 par un cabinet d'avocat.
Pourquoi ? parce qu'ils ne veulent pas "offenser les personnes d'autres confessions que les chrétiens".

De cette enquête réalisée auprès de 2300 employeurs, il ressort que 74% d'entre eux ont interdit les décorations par souci des autres religions et que la moitié pensent également que cela donne un aspect non-professionnel à leurs bureaux.

Le cabinet Peninsula, à l'origine de cette enquête, a relevé que le lieu de travail est de plus en plus gagné par la "vague du politiquement correct" qui frappe les fêtes traditionnelles chrétiennes.

"Les arbres de Noël et les décorations pourraient bien appartenir au passé dans de nombreuses entreprises pour ce Noël avec la culture du politiquement correct qui s'est étendue aux bureaux", a souligné Peter Done, directeur général de Peninsula.

"Alors que les employeurs qui ont mis en place ces interdictions sont sceptiques et consternés par cette tendance, ils pensent qu'ils ont peu de choix en la matière à cause des risques de poursuites; et qu'ils doivent se protéger, protéger leur réputation et leur moyen de subsistance", a-t-il ajouté.

Des esprits mal tournés prétendent que ces oukases là font le lit des partis d'extrême-droite, refuges tout désignés pour ceux qui voient là le résultat de "l'invasion" d'immigrants dont les croyances religieuses ne sont pas solubles dans le christianisme.

Dans le même ordre d'idée, le SUN nous apprend que la municipalité de Croydon, dans le sud de Londres, a déclenché la fureur de ses administrés en fermant une piscine le dimanche après-midi, pour la réserver exclusivement aux hommes musulmans.

Toutes les femmes sont exclues.
Quant aux hommes non-musulmans, ils sont tolérés à la condition qu’ils adoptent un code vestimentaire strict, avec un maillot de bain qui cache le nombril et descende sous le genou.

Des tranches horaires similaires ont été réservées aux femmes musulmanes, en dehors des heures d’ouverture normales.
Les baigneuses doivent être couvertes du cou jusqu’aux chevilles.
Les résidents locaux, qui d’ordinaire se pressent à la piscine, l’un des seuls équipement de loisirs du secteur, sont hors d’eux.

En Grande Bretagne comme en France et sans doute ailleurs l'extrême droite a de belles perspectives d'avenir rien qu'en ouvrant les bras.

jemrobe

Pourvu que les dirigeants aient leurs piscines privées, leurs valets faisant les courses, leurs centres de loisirs privés ...Dès lors, les humbles s'adapteront aux règles des plus exigeants d'entre eux.

Et les communautés s'isoleront dans des espaces propres quand elles ne pourront se supporter entre elles.

L'unité de l'humanité est plus que jamais menacée ! Pour la vue d'une cheville, d'un nombril, d'une chevelure ... pourtant en possession de chaque humain !

La sottise en marche.

Comment en effet ne pas se pencher sur le cas fascinant de nos voisins britanniques, qui ont su institutionnaliser, voire même nationaliser l'usage du pifomètre ?
Voilà un peuple qui a su, et saura encore longtemps, rejeter les insuffisances du système métrique, mépriser les failles du découpage décimal et les décomptes en euros, et d'une manière générale lutter contre la suffisance batracianophage et pifométricide du cartésianisme français.

On ne devient pas ennemis héréditaires sans raisons valables.



Pourquoi vouloir faire simple quand on peut faire compliqué ?





Écriture et prononciation de la langue anglaise, semblent générer certaine confusion.





jemrobe

Ils sont fous ces Anglais disais-je, et bien ils ne sont pas seuls car c'est partout que maintenant Noël devient politiquement incorrect.

Le nom de Noël, qui évoque la naissance du Christ, évènement fondateur de l'histoire et de la foi chrétiennes, est devenu politiquement incorrect dans la société multiculturelle d'aujourd'hui et il semble qu’il faille éviter de le prononcer si l’on met en perspective les faits suivants compilés à partir de divers articles de presse.

À l'approche du 25 décembre, aux États-Unis, en Angleterre, en Espagne, en Allemagne, des initiatives sont prises contre un affichage trop voyant de la fête de Noël, pour ne pas risquer de choquer la sensibilité des croyants des autres religions.

En Angleterre spécialement, une "guerre de Noël", comme écrit la presse, a éclaté.
Les symboles de la fête, qu'ils aient un lien avec le rite chrétien (la crèche) ou n'en aient aucun (le sapin), disparaissent peu à peu du paysage.
Selon The Sun déjà cité dans cette enfilade, les décorations de Noël auraient été déconseillées, voire interdites ans plus des trois quarts des bureaux londoniens.
Dans la commune de Luton, Noël a été rebaptisé "Luminous".
À Birmingham, le nom a été remplacé dans les documents administratifs par celui de "Fête de l'hiver".
Dans les postes britanniques, sur les timbres de fin d'année, à la place de la crèche, de l'étoile des bergers et des trois rois mages, ce sont des bonshommes de neige et des rennes qui ont été imprimés (on croit rêver).

Les chrétiens britanniques essayent de protester, Mgr John Sentamu, archevêque d'York, numéro deux de l'Église anglicane, a accusé "les athées et les sécularistes agressifs de vouloir balayer les symboles chrétiens de la vie publique" pour créer cette "situation absurde" en tentant de faire croire que la fête de Noël offense les autres traditions, notamment hindoue ou musulmane, présentes sur le sol britannique.

En Espagne, à Saragosse, un établissement scolaire a interdit la récitation de poèmes et le chant de cantiques de Noël. Comme en Grande-Bretagne, il s'agit de ne pas indisposer les enfants des autres religions.

Ce "politiquement correct anti-Noël" aurait été inspiré par un manifeste du Parti socialiste au pouvoir, selon lequel "la laïcité est le seul garant de la liberté et de l'égalité". Mgr Fernando Sebastian Aguilar, archevêque de Pampelune, s'est élevé contre "cette vision appauvrie et défigurée qui fait de la religion une activité dangereuse ou une source d'intolérance".

À Munich encore, au cœur de la Bavière catholique, où les traditionnels Weihnachtsmärkten ("marchés de Noël") sont souvent baptisés, depuis l'an 2000, "Milleniummärkten", la presse fait observer que, dans les quartiers à forte proportion d'immigrés, les Weihnachstfesten ("fêtes de Noël") se font moins nombreuses et plus discrètes.

L'Italie elle-même n'échappe pas à cette vague de laïcisme et, à Bolzano (Trentin-Haut-Adige), dans une école maternelle, les enseignantes ont décidé cette année d'éviter tout chant de Noël.

À Chicago, la mairie a interdit, sur le marché de Noël de la ville, la diffusion de bandes-annonces du film La Nativité.

À Riverside, en Californie, lors d'un spectacle sur glace, une chorale d'enfants interprétant des chants de Noël a été interrompue sous prétexte que la star invitée, Sasha Cohen, de confession juive, médaillée d'argent aux Jeux olympiques de Turin en 2006, se produisait sur la glace. La patineuse n'avait rien demandé et s'en est étonnée.

"Les scènes de la Nativité et les décorations de Noël sont devenues taboues aux Etats-Unis", déplore l'association Family Research Council.
Sous la pression de groupes chrétiens, des chaines de distribution ont restauré le "Joyeux Noël" dans leur communication promotionnelle, mais l'Alliance Defense Fund (ADF), autre association chrétienne, a mobilisé ses avocats pour écrire à 11 500 directeurs d'établissements scolaires et leur rappeler que le Noël chrétien avait toujours droit de cité. " Il est ridicule que les Américains doivent hésiter avant de savoir s'il est convenable de dire "Joyeux Noël" !", a affirmé un responsable de l'ADF.

Sans doute ne faut-il pas surestimer ces indices d'une volonté de cacher les symboles d'une fête aussi typiquement religieuse que celle de Noël, récupérée et défigurée, depuis longtemps déjà aux yeux des fidèles chrétiens, par la société marchande.

Mais la question sous-jacente est bel et bien là, récurrente dans les polémiques des dernières années sur le port du voile islamique ou de tout autre signe religieux, à l'école notamment.

Au nom du "vivre-ensemble" dans la société multiculturelle d'aujourd'hui, l'affichage de symboles, de rites, de fêtes propres à une tradition religieuse doit-il être considéré comme inopportun, voire de nature à encourager les communautarismes et les signes de crispation identitaires ?

Il est légitime de penser que l'expression de "Joyeuses fêtes" (happy holidays) permet d'englober la Hanoukka des juifs, le Noël des chrétiens, l'Aïd el-Kébir des musulmans qui, cette année, tombe le 31 décembre, et les fêtes de fin d'année.

Faut-il pour autant cacher ou débaptiser des fêtes religieuses jugées ostentatoires et que la laïcisation de la société remplace déjà par d'autres rites collectifs, comme en France la Fête de la musique, la Fête du patrimoine ou la Nuit blanche ?

Est-ce le meilleur moyen de rendre compte de la pluralité culturelle et d'encourager la tolérance ?

"Au nom du politiquement correct, faudra-t-il un jour débaptiser toutes les villes qui portent le nom d'un saint et, à la place de Noël, revenir à la fête païenne du Soleil ?", s'interroge Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont-Ferrand, auteur en 2001 de La France païenne.

l'Europe n'est certes plus de culture chrétienne, si tant est qu'elle l'ait jamais été complètement.
Mais l'ignorance de son patrimoine historique de valeurs, de références et de fêtes religieuses va à l'encontre d'une pratique apaisée de la laïcité et du dialogue entre les ethnies, les cultures, les confessions.

Une laïcité éclairée devrait passer par le droit de tout citoyen de professer ses convictions, y compris religieuses sans s’auto censurer pour éviter de choquer.

jemrobe.